Tino Rossi : Opérettes et Comédies Musicales.

Tout texte surligné sur fond jaune contient un document ou un article de presse d’époque.

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  • Après le film Tourments (1954, de Jacques Daniel-Norman), Tino Rossi décide de s’éloigner du cinéma. À 47 ans, il va prendre le risque de débuter dans l’opérette.
  • Cette nouvelle adaptation de sa carrière va permettre à Tino Rossi de mieux concilier vie professionnelle et vie familiale, pour profiter de son jeune fils qui grandit.
  • La première opérette à laquelle il participera, avec rôle principal, ne se jouera uniquement qu’à Paris et Tino aura ainsi des horaires et des trajets domicile-travail fixes comme la plupart des employés…
  • Sa carrière dans l’opérette commence officiellement le 17 décembre 1955 avec Méditerranée au Théâtre du Châtelet pour s’achever le 9 mai 1970.

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1955 – Méditerranée (Théâtre du Châtelet) :

  • Opérette à grand spectacle en deux actes et vingt tableaux, musique Francis Lopez, livret Raymond Vincy, mise en scène Maurice Lehmann, Théâtre du Châtelet. Première représentation le 17 décembre 1955. Sera jouée jusqu’au 7 avril 1957 à guichets fermés.
    • Notamment entouré de Fernand Sardou, Pierjac et Aglaé, Tino Rossi (Mario Franchi), grande vedette de la scène, du disque et de la radio est l’invité d’honneur de La Croisière Bleue.
    • Nota. L’opérette Méditerranée a eu pour titre provisoire initial : « Miracle au Village ».
  • Sujet : dans un studio de télévision, M. Dubleu, organisateur de La Croisière Bleue, remet le montant de son prix à Juliette Germont, gagnante d’un concours radiophonique. Il s’agit de bons d’achat et d’une croisière sur le yacht de M. Dubleu en compagnie de Mario Franchi (Tino Rossi), la vedette bien connue. La croisière passe par la Corse et Mario retrouve son frère Matteo qui trempe dans une sombre affaire de contrebande. Après une fusillade aux Sanguinaires, les gendarmes veulent arrêter Matteo. Matteo prend le maquis et Mario fait son enquête. La croisière repart jusqu’en Sardaigne, puis les Baléares, puis Tanger. Mario y découvre les trafiquants, les dénonce à la police et le yacht peut enfin repartir pour la Corse. Mario retrouve alors Matteo qui peut sortir du maquis, innocenté, puis tout se conclut à Monaco où tout le monde se retrouve et se fiance…
  • Curieusement, Tino Rossi, dans ce magazine, est renommé Tino Marconi (au lieu de Mario Franchi)…
  • Remerciements à nos confrères Tinorossistes émérites Alain Brochet et Roger Pascal qui ont permis de compléter les 14 numéros de la revue belge Lectures d’Aujourd’hui, numéros 199 à 212 parus en 1956…

Nota :

  • M. Maurice Lehmann était précédemment Directeur des Théâtres Nationaux (et de l’Opéra), poste dont il a demandé à être déchargé, pour retourner à son cher Châtelet à l’été 1955. Ainsi, la première opérette qu’il remonte dès son retour au Châtelet est Méditerranée.
  • Les répétitions avec Tino Rossi débutent en Octobre 1955.
  • Ci-contre : Tino Rossi et Maurice Lehmann en 1955.

Photographie X – 1955 – Coll. C. R-V.

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Ci-contre : couverture du programme de l’opérette Méditerranée.

  • Ci-contre : coupon d’entrée pour la représentation de l’opérette Méditerranée à Paris, du 18 septembre 1956 au Châtelet (Coll. C. R-V.)

Ci-dessus : Tino Rossi accompagné de Francis Lopez, le compositeur de l’opérette Méditerranée.

Photographie Iskender – 1956 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi pomponné par les maquilleuses du Châtelet avant son entrée en scène pour Méditerranée !

Photographie Interpress – 1956 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi accompagné à la buvette de ses complices dans Méditerranée les acteurs Albert Pierjac et Aglaé.

Photographie Universal – 1956 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi avec ses complices dans Méditerranée les acteurs Fernand Sardou et Albert Pierjac.

Photographie Iskender – 1956 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi dans le rôle du chanteur Mario Franchi, invité d’honneur de la Croisière Bleue dans l’opérette Méditerranée.

Photographie Iskender – 1955 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Dominique Rika (Paola), Tino Rossi et Fernand Sardou (M. le Curé) dans un tableau de l’opérette Méditerranée 

Photographie Iskender – 1956 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi dans l’opérette Méditerranée chante Vierge Marie(Dernière chanson de Tino Rossi éditée en 78 tours en France – GF1077).

Photographies Iskender – 1956 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Final de l’opérette Méditerranée, à Monte-Carlo, où tout le monde se fiance à la fin. Photographie Iskender – 1956 – Coll. C. R-V.

  • en haut, de g. à d. : Tino Rossi, Danielle Lamarr.
  • en bas, de g.à d. : Albert Pierjac, Aglaé, Dominique Rika, Henri-Jacques Huet.

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Ci-dessus : Tino Rossi très élégant et toujours aussi raffiné dans l’opérette MéditerranéePhotographie Iskender – 1956 – Coll. C. R-V.

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Nota :

  • Les 3, 4, 10, 11, 17 et 18 novembre 1962, Tino Rossi rejoue avec une nouvelle troupe, l’opérette Méditerranée au Grand Théâtre d’Angers  soit 5 ans après l’arrêt de l’opérette au Châtelet !
    • La troupe remaniée comprend : Jean Duvaleix, Ginette Baudin, Arius, Jacotte Maurey, Albert Pierjac, Josette Nadal, F. Roussef, les Jits-Bops.

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Ci-dessus : quelque 20 années plus tard, chez lui, au Scudo, Tino Rossi se souvient de sa première opérette Méditerranée avec émotion.

Photographie Neuvecelle – 1976 – Coll. C. R-V.

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1957 – Naples au baiser de feu (Théâtre Mogador) :

  • Opérette à grand spectacle en deux actes et vingt-trois tableaux de Henri Varna et Renato Rascel, d’après l’œuvre d’Auguste Bailly.
    • À nouveau secondé par Pierjac, Tino Rossi interprète Antonio, un chanteur qui exerce son art tous les soirs sur la terrasse d’une trattoria de Naples.
  • Première représentation le 7 décembre 1957 à Paris.
  • Pour l’anecdote, sur la scène de Mogador, Tino Rossi est équipé d’un microphone miniaturisé, sans fil à hautes fréquences, dissimulé dans l’œillet de sa boutonnière – (1,5 millions d’anciens Francs), ce qui lui permet de ménager ses cordes vocales qu’il avait trop sollicitées lors de l’opérette Méditerranée.
  • Reprise, après les congés d’été, le 30 août 1958, au Théâtre Mogador de Paris.
  • Jouée jusqu’au 1er mars 1959 à Paris, au Théâtre Mogador de Paris.
  • De la mi-Avril au 3 mai 1959, Tino Rossi est en tournée de représentation à Lille, au Théâtre Sébastopol, pour l’opérette Naples au Baiser de Feu, avec les acteurs principaux de la troupe.
  • Puis, de 1960 à 1962, Naples au Baiser de Feu sera jouée en tournée en France comme en Belgique.

Ci-contre : remerciements de Tino Rossi au public Lillois pour son accueil chaleureux, dans l’opérette Naples au Baiser de Feu.

Mai 1959 – Coll. C. R

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Ci-dessus : lors des répétitions, Tino Rossi parle à l’oreille de M. le Directeur du Théâtre Mogador – Henri Varna, pour les derniers réglages de l’opérette.

Photographie X – Décembre 1957 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : cliché promotionnel de l’opérette Naples au Baiser de Feu, avec Tino Rossi et la première danseuse au centre du tableau.

  • Passant en travers la scène, M. Henri Varna – revêtu de son lourd manteau en loden, contrôle le respect des chorégraphies et de la mise en scène.

Photographie Mourreau – 1958 – Coll. C. R-V.

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Tino Rossi sur la vaste scène de Mogador, dans l’opérette Naples au Baiser de Feu, qui décrit bien le style de vie de la jeunesse d’après guerre en Italie, sur la Côte d’Azur voire de l’Afrique Française du Nord, dans les années cinquante.

Ci-dessus : Tableau de danse dans l’opérette Naples au Baiser de Feu au Théâtre Mogador.

  • Tino Rossi se tient debout, à droite, complet noir.

Photographie Mourreau – 1958 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi dans le tableau carnavalesque de l’opérette Naples au Baiser de Feu au Théâtre Mogador.

Photographie Mourreau – 1958 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi accompagné probablement par la danseuse-étoile Sylvie Leroy dans l’opérette Naples au Baiser de Feu.

Photographie Mourreau – 1958 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi sur la vaste scène de Mogador, dans l’opérette Naples au Baiser de Feu chantant dans la trattoria.

Photographie X – 1958 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi dans une des scènes de l’opérette Naples au Baiser de Feu au Théâtre Mogador.

Photographie Mourreau – 1958 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi dans une des scènes de l’opérette Naples au Baiser de Feu au Théâtre Mogador.

  • à gauche : Arlette Patrick.

Photographie Agence Bernard – 13 décembre 1957 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Albert Pierjac et Tino Rossi dans un tableau de l’opérette Naples au baiser de feu au Théâtre Mogador.

Photographie Mourreau – 1958 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi dans un tableau de l’opérette Naples au Baiser de Feu, auprès d’un drôle de couturier…

Photographie Mourreau – 1958 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Albert Pierjac demande à Tino Rossi de chanter pour tous les clients de la trattoria…

Photographie Mourreau – 1958 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : …et du coup, il ne se fait pas prier pour chanter…

Photographie Mourreau – 1958 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi dans le tableau avec les « Sciuscia Boys » c’est à dire les gosses des rues de Naples, dans les années d’après-guerre.

Photographie Mourreau – 1958 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi et Roger Canuto dans un des tableaux de l’opérette Naples au Baiser de Feu.

Photographie Mourreau – 1958 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi au port de Naples, à côté des pêcheurs réparant leurs filets, accompagné par Albert Pierjac. Et il s’apprête encore et toujours à chanter !

Photographie Mourreau – 1958 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi interprétant la Prière à San Gennaro, à la fin de l’opérette Naples au baiser de feu au Théâtre Mogador.

Photographie Mourreau – 1958 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi au Théâtre Mogador où il joue l’opérette Naples au baiser de feu chaque soir. Ici en charmante compagnie lors de la découpe de la Galette des Rois géante le 22 janvier 1958, pour fêter avec faste le succès de la nouvelle opérette.

  • De gauche à droite :
    • X,
    • Thérèse Marney, de la Comédie Française,
    • Tino Rossi,
    • Marie-José, vedette des disques Odéon, qui avait tenu un petit rôle en 1937 dans le film Naples au baiser de feu (non crédité).

Photographies Keystone – 22 janvier 1958 – Coll. C. R-V.

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  • Les 16, 17, 20, 23 et 24 janvier 1960, Tino Rossi joue dans l’opérette Naples au Baiser de Feu, à Angers, au Grand Théâtre.

Ci-dessus : Tino Rossi dans l’opérette Naples au Baiser de Feu, au Théâtre Royal de Mons (Belgique), entouré d’une partie de la troupe d’acteurs.

  • de g-à-d : Roger Debecker (baryton), Michèle Auber, Tino Rossi, Josette Favey, Jane Francelle (ou Édith Culot), Christian Andriani.

Photographie X – Décembre 1961 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi dans l’opérette Naples au Baiser de Feu, au Théâtre Royal de Mons (Belgique) sur scène.

  • de g-à-d : Daxely, Tino Rossi et Marcel Bailliez.

Photographie X – Décembre 1961 – Coll. C. R-V.

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  • Du 23 décembre 1961 au 4 janvier 1962, Tino Rossi est en tournée de représentation en Belgique, à Liège, pour l’opérette Naples au Baiser de Feu, à l’Opéra de Liège.
  • Du 12 au 27 mai 1962, l’opérette Naples au Baiser de Feu est également jouée en fin d’exploitation à l’Opéra de Lyon, reprenant les décors et les costumes du Théâtre Mogador.

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1963 – Le Temps des guitares (Théâtre de l’ABC) :

  • Opérette à grand spectacle en deux actes et vingt tableaux de Raymond Vincy et Francis Lopez, montée sur la scène de l’A.B.C. Tino Rossi joue son propre rôle, où l’action se déroule dans le milieu du show-biz et du disque ; gaiement assisté de Josy Andrieu, Rita Cadillac, Maurice Baquet et Pierre Doris.
    • Ce qui se sait moins, c’est qu’en fait, cette opérette est avant tout une critique sans ménagement des yéyés et de leurs chansons tout à fait ridicules… Derrière les apparences festives, en écoutant bien, il est aisé de le comprendre… D’ailleurs, certaines chansons de l’opérette n’ont finalement pas été enregistrées, car elles étaient vraiment trop satiriques vis à vis des yéyés. (Idoles – yéyés qui emporteront en 1962-63 toutes les vedettes d’avant guerre sauf deux : Édith Piaf, décédée en 1963 et ainsi « panthéonisée » ; et Tino Rossi, qui, malgré un léger creux, repartira de plus belle en 1965-66.)

Ci-dessus : cliché promotionnel pour l’opérette Le Temps des Guitares avec Tino Rossi en premier rôle.

Photographie Europress – 4 octobre 1963 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Maurice Baquet, Rita Cadillac, Tino Rossi et Josy Andrieu à l’issue de la Générale de l’opérette Le Temps des Guitares.

Photographie Baldoni – 4 octobre 1963 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Rita Cadillac, Tino Rossi et Josy Andrieu à l’issue de la Générale de l’opérette Le Temps des Guitares.

Photographie Baldoni – 4 octobre 1963 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi félicité par Line Renaud après la Générale de l’opérette Le Temps des Guitares.

Photographie Baldoni – 4 octobre 1963 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi et Rita Cadillac en représentation dans l’opérette Le Temps des Guitares lors de la générale.

Photographie Gragnon – 4 octobre 1963 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi et la troupe lors de la Générale de l’opérette Le Temps des Guitares.

  • de-g-à-d, au 1er plan : Tino Rossi, Rita Cadillac, Josy Andrieu et Pierre Doris.

Photographie Europress – 4 octobre 1963 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi dans l’opérette Le temps des Guitares lors de la Générale.

  • de g-à-d : Maurice Baquet, Josy Andrieu, Tino Rossi et Rita Cadillac.

Photographie Marie-Claire – 4 octobre 1963 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi, Josy Andrieu et Rita Cadillac dans une scène burlesque de l’opérette Le Temps des Guitares.

Photographie Baldoni – 1963 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Josy Andrieu donnant la réplique à Tino Rossi dans une scène de l’opérette Le Temps des Guitares.

Photographie Baldoni – 1963 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi dédicace des photographies à ses admiratrices, dans sa loge de l’A.B.C, après la générale de l’opérette Le Temps des Guitares.

Photographie X – 4 octobre 1963 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : dédicaces dans sa loge pour d’autres admirateurs et admiratrices au soir de la Générale.

Photographie Marie-Claire – 4 octobre 1963 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : dans le Figaro du 5 octobre 1963, Philippe Bouvard nous livre son analyse éclairée de la représentation la veille de l’opérette Le Temps des Guitares.

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Ci-dessus : autre article de presse du 5 octobre 1963 rapportant la représentation de l’opérette Le Temps des Guitares la veille.

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Ci-dessus : Maurice Chevalier venant féliciter Tino Rossi dans sa loge, après une représentation de l’opérette Le Temps des Guitares.

Photographie AFP – 6 novembre 1963 – Coll. A. Brochet.

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Ci-dessus : Tino Rossi et Josy Andrieu dans un des tableaux de l’opérette Le Temps des Guitares.

  • Dans ce tableau, la nouvelle recrue des Disques « Boum » gagne l’oscar de la jeune chanson au télé-crochet Rendez-vous de Paris diffusé par la RTF qui lui est remis par son parrain Tino Rossi en personne.
  • nota : cliché pris le soir de la 150ème représentation de l’opérette.

Photographie Baldoni – 29 janvier 1964 – Coll. C. R-V.

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  • Le 29 janvier 1964 est célébrée la 150ème représentation de l’opérette Le Temps des Guitares. La réussite est totale.

Ci-dessus : pour la 150ème représentation de l’opérette Le Temps des Guitares.

  • De gauche à droite, on reconnaît : Arlette Patrick, Rita Cadillac, Tino Rossi, Josy Andrieu et en arrière plan, Antoine Bonelli.

Photographie Baldoni – 29 janvier 1964 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : pour la 150ème représentation de l’opérette Le Temps des Guitares, célébrée le 29 janvier 1964.

  • De gauche à droite qui soufflent les bougies : Arlette Patrick, Rita Cadillac, Tino Rossi, Josy Andrieu, X.

Photographie Agip – 29 janvier 1964 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi qui fracasse à coup de sabre (un gros Opinel) le gâteau, pour la 150ème représentation du Temps des Guitares, sous l’œil de Mitty Goldin (encadré), feu le fondateur de l’A.B.C. de Paris.

  • Et l’on puisse comprendre l’entrain de Tino à cet ouvrage ! En effet, parvenir à la 150ème d’une opérette, sachant que toutes les vedettes d’avant-guerre (sauf lui) sont balayées par la vague yéyé en 1963 relève du miracle. Tino sait à cet instant-là qu’il a cassé la baraque et vaincu la concurrence à plate couture.

Photographie Baldoni – 29 janvier 1964 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi – avec son cigarillo – qui blague avec Luis Mariano lors de la 150ème de l’opérette Le Temps des Guitares.

  • Avec ses lunettes rondes : André Trives – impresario de Tino Rossi.
  • Complètement à gauche : Christian Méry.
  • Complètement à droite : Achille Zavatta.

Photographies Baldoni – 29 janvier 1964 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi  avec une partie de la troupe et des invités lors de la 150ème de l’opérette Le Temps des Guitares, en train de manger ce qui semble être des châtaignes.

Photographie Baldoni – 29 janvier 1964 – Coll. C. R-V.

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  • En Avril 1964, l’on apprend par la presse que l’ A.B.C fermera définitivement dans quelques mois, comme d’autres salles, l’exploitation devenant non rentable en raison (déjà) de l’accroissement des charges à payer, et ce même avec un spectacle faisant salle comble comme Le Temps des Guitares
  • Fermeture de l’A.B.C pour congés à partir du 6 juin 1964 (après la représentation), reprise le 14 août 1964 jusqu’au 11 octobre 1964 (l’A.B.C ferme ses portes et devient un cinéma).

Ci-contre : coupon d’entrée pour la dernière représentation de l’opérette Le Temps des Guitares à Paris, du 11 octobre 1964 à l’A.B.C (Coll. C. R-V.)

Ci-dessus : panneau publicitaire pour l’opérette Le Temps des Guitares dans une rue de Paris.

Photographie Mainbourg – Juin 1964 – Coll. C. R-V.

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  • Opérette jouée ensuite en tournée dans toute la France à partir du 31 octobre 1964 jusqu’au 23 novembre 1965, dans plus de 200 villes.
    • Pierre Doris étant remplacé par Christian Méry (dans un premier temps) puis Jean-Marie Proslier (dans un second temps) ;
    • Josy Andrieu étant remplacée par Jacqueline Boyer.

Ci-contre : Tino Rossi en séance de dédicace après la représentation de l’opérette Le Temps des Guitares, en province, à Saint-Quentin-dans-l’Aisne (02).

Photographie X – 10 décembre 1964 – Coll. C. R-V.

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Ci-contre : coupon d’entrée pour la représentation de l’opérette Le Temps des Guitares, en province, à Lens, le 12 décembre 1964 (Coll. C. R-V.)

Ci-contre : Tino Rossi dans sa loge après la représentation de l’opérette Le Temps des Guitares, en province, à Dijon (21).

  • Présent pour le féliciter : Christian Méry, de passage au Théâtre de Dijon.

Photographie X – 19 mars 1965 – Coll. A. Brochet

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Ci-dessus : l’Opérette Le Temps des Guitares de passage en Belgique (à Bruxelles ou Charleroi) – Tino Rossi et Jacqueline Boyer en tournée.

Photographie Frank – Avril 1965 – Coll. A. Brochet

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1969 – Le Marchand de soleil (Théâtre Mogador-Henri Varna) :

  • Comédie musicale à grand spectacle en deux actes et vingt tableaux de Robert Thomas et Jacques Mareuil (airs additionnels de Laurent Rossi et de Henri Betti), mise en scène Robert Manuel, Jouée au Théâtre Mogador du 31 octobre 1969 au 9 mai 1970.
    • Accompagné d’Éliane Varon (soprano), Tino Rossi campe le milliardaire fantasque et philosophe Antoine Castelferrac.
    • Les répétitions commencent en fin septembre 1969.
    • Le 30 octobre 1969 l’opérette est jouée devant un public restreint comme étant la répétition complète avant sa mise en exploitation dès le lendemain (Présence de professionnels, journalistes, amis de Tino et certains tinorossistes invités.)
    • Le 4 avril 1970, est jouée la 150ème représentation de l’opérette.
    • Sujet : la veille de Noël, Antoine Castelferrac, milliardaire, débarque dans le port de plaisance de Paris et répand la joie de vivre autour de lui. Il sympathise avec un brave clochard et échange sa vie avec lui, puis il rencontre une jeune femme charmante et fantasque qui lui demandera de jouer au Milliardaire, prenant Antoine Castelferrac pour un clochard. Ce qui entraînera une série de quiproquos avec ce clochard-milliardaire tout au long de cette comédie musicale, où naturellement, Tino chantera…
    • Cette comédie musicale, aux coûts d’exploitation importants et au prix élevé des billets, parvient à faire le plein les samedis et dimanches mais pas en semaine, ce qui motiva son arrêt prématuré. Il est à noter que ceci correspond au début de la période de récession de l’opérette en France.
    • Une tournée en province est envisagée à partir d’Octobre 1970, mais annulée en raison des coûts d’exploitation et de la fragilité des décors qui s’avèrent intransportables.
  • Différentes séquences rythment cette opérette :
    • une revue dans un théâtre au bord de la faillite,
    • une réception chez un diamantaire menacé d’arrestation,
    • une soirée à Montmartre,
    • un ballet hippy sur la place de la Concorde avec ses fontaines sous les flocons de neige,
    • un enlèvement à l’aéroport d’Orly,
    • un séjour au Cap d’Antibes,
    • le final, sous les ponts de Paris au milieu d’une bande de clochards…

Ci-contre : coupon d’entrée pour la représentation de l’opérette Le Marchand de Soleil du 8 novembre 1969 au Théâtre Mogador de Paris (Coll. C. R-V.)

Ci-dessus : pour la première de l’opérette Le Marchand de Soleil, le 31 octobre 1969 au Théâtre Henri-Varna-Mogador.

  • de gauche à droite : Robert Manuel, Éliane Varon (Soprano), Tino Rossi et Arlette Didier.

Photographie United Press – 31 octobre 1969 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : ultimes consignes et répétitions entre, de g.-à-d. Éliane Varon, Tino Rossi et Robert Manuel pour l’opérette Le Marchand de Soleil.

Photographie X – Octobre 1969 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Éliane Varon, Tino Rossi et Arlette Didier lors de la Générale de l’opérette Le Marchand de Soleil.

Photographie AGIP – 13 novembre 1969 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : panneau publicitaire pour l’opérette Le Marchand de Soleil dans une rue de Paris.

Photographie Neuvecelle – 1969 – Coll. C. R-V.

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