Tino Rossi et le Cinéma – 1934 à 1944.

Filmographie complète – première partie.

Ci-dessus : MM. Léon Gaumont et Louis Lumière venus rendre visite à M. Tino Rossi, qu’ils considéraient comme un acteur à part entière. À bon entendeur. (in Les Cahiers du Film n°51, Avril 1943 – Coll. M. Alain Brochet.)

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Tino Rossi acteur dans le Rôle Principal

  • 1936 : Marinella, de Pierre Caron : l’ascension vers la gloire au music-hall de Tino, modeste peintre-décorateur dans un cabaret parisien…
  • Synopsis : Tino (Tino Rossi), un talentueux décorateur, devient vedette après avoir remplacé au pied levé un chanteur malade. Il s’éprend d’une dactylo (Yvette Lebon) qui devient elle aussi vedette sans que Tino le sache, car elle est la mystérieuse chanteuse masquée. Ils se dupent gentiment mais finissent par s’entendre et par se marier.
  • Sortie Paris le 14 mars 1936 au cinéma Aubert-Palace – réédité en K7 VHS puis en DVD René Chateau Video.
  • Chansons interprétées :
    • Marinella
    • Tchi-Tchi
    • J’aime les femmes, c’est ma folie
    • Laissez-moi vous aimer

Nota :

  • C’est vers le 20 septembre 1935 que Tino Rossi est engagé pour devenir la vedette du film Marinella.
  • Le 2 octobre 1935, Tino Rossi effectue des essais d’enregistrements filmés sous la direction de Pierre Caron, dans les studios cinématographiques de Neuilly-sur-Seine. Les essais sont concluants et validés par le producteur.
  • D’Octobre 1935 au 13 janvier 1936, la vedette féminine du film alors envisagée est Irène de Zilahy. Il n’en sera rien. Elle sera finalement finalement remplacée par Yvette Lebon juste au début du tournage.
  • Le tournage commence le 3 janvier 1936 aux studios de Neuilly-sur-Seine et s’achève le 29 janvier 1936 dans les studios de Saint-Maurice.

Ci-contre : couverture du magazine Minerva n°556 du 5 avril 1936 sur le film phénomène de l’année ! Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi en « Peintre-Chanteur », un peintre en bâtiment qui s’avère rapidement plus doué pour l’art vocal que pour la peinture…

Photographie Forrester-Parant probable… – 1936 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi et Julien Carette dans le film Marinella.

Photographie Films Lauzin – 1936 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi et Yvette Lebon en bons voisin-voisine dans le film Marinella.

Photographie Films Lauzin – 1936 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : variante de la carte grand format promotionnelle pour le film Marinella.

  • Tirage dédicacé par Tino Rossi en 1936 au Chef Maquilleur sur le tournage du film Marinella : « Pour Georges Bouban, qui m’a si bien maquillé et taillé les cheveux, mon plus sympathique souvenir – Tino Rossi. »

Photographie Forrester-Parant – 1936 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : cliché promotionnel colorisé pour le film Marinella.

  • Yvette Lebon et Tino Rossi

Photographie Forrester-Parant – 1936 – Coll. C. R-V.

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  • 1936 : Au son des guitares, de Pierre-Jean Ducis : brusquement épris d’une femme vénale en vacances à Ajaccio (Nita Raya), Jeannot (Tino Rossi) entraîne son copain Pierrot (Paul Azaïs) à Paris pour la retrouver… 
  • Synopsis : Deux jeunes pêcheurs corses quittent leur île pour suivre une brune étrangère qui s’est intéressée à l’un d’eux. Ils échouent à Paris comme chasseurs de boîte de nuit. La belle parisienne finit par les renvoyer à leur pays natal et à leur fiancée.
  • Sortie Marseille le 20 octobre 1936 au cinéma Rex, en présence de M. Henri Klersfeld – Directeur Général des films Paramount (première mondiale).
  • Sortie Paris le 29 octobre 1936 au cinéma Paramount – réédité en K7 VHS puis en DVD René Chateau Video.
  • Chansons interprétées :
    • Bella ragazzina
    • Loin des guitares
    • Chanson pour ma brune
    • Tant qu’il y aura des étoiles

Nota :

  • Le film Au Son des Guitares a été tourné « en kit », les intérieurs dans les studios Paramount de Saint-Maurice au début Août 1936, les prises extérieures un peu partout en France continentale en suivant la tournée d’été de Tino Rossi et pour finir en Corse à la mi-septembre 1936 où Tino Rossi dut, pour la première fois de sa vie prendre l’avion et achever le tournage de ses scènes.
  • Le planning des scènes incluant Tino Rossi a été calculé et rationalisé au plus juste pour profiter de ses pauses entre deux galas ou entre deux émissions de radio courant 1936 et ont été ainsi ramassées sur un temps cumulé très court.
  • Nonobstant la sortie très remarquée de Au Son des Guitares, qui remporte un vif succès, le film Marinella continue d’être projeté à Paris comme en province et de remplir les salles…
  • Même les films plus anciens où Tino Rossi ne fait que chanter, où d’y apparaître pour quelques scènes fugitives recommencent une nouvelle carrière, du moment que Tino y participe, ne serait-ce que symboliquement !

Ci-dessus : façade et devanture du Cinéma Paramount à Paris, complètement redécorées aux couleurs du film Au son des guitares. Paramount n’avait pas lésiné sur les moyens…

Photographies X – 1936 – Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : Tino Rossi dans le film Au son des guitares.

Photographie Paramount – 1936 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi, accompagné de Paul Azaïs, de retour du port de pêche, et interprète à tout le quartier Chanson pour ma brune.

Photographie Paramount – 1936 – Coll. C. R-V.

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Tino Rossi joue la sérénade à Nita Raya.

Photographie Paramount – 1936 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Paul Azaïs, répare ses filets de pêche… Avant la rencontre avec Tino.

Photographie Paramount – 1936 – Coll. C. R-V.

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Tino Rossi et Paul Azaïs avec leur valise, sur le Port de Marseille, prêts à tenter leur chance à Paris.

Photographie Paramount – 1936 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi et Paul Azaïs qui deviennent mousses pour partir en voyage.

  • Rencontre avec Paul Pauley en homme d’affaires pas net…

Photographie Paramount – 1936 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi en train de chanter Chanson pour ma Brune au pied des immeubles pour gagner sa pitance et survivre à Paris…

Photographie Paramount – 1936 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessous : Tino en train de chanter le mythique Tant qu’il y aura des étoiles sous un pont de Paris avec les malheureux.

Photographie Paramount – 1936 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi et Paul Azaïs engagés comme portiers de boîtes de nuit…

Photographie Paramount – 1936 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Paul Pauley en charmante compagnie, avec Nita Raya, dans les clubs huppés…

Photographie Paramount – 1936 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : bagarre générale dans le night-club l’Éléphant Blanc où Tino venait juste d’être engagé, mais qui a eu le temps d’interpréter Bella Ragazzina au préalable.

Photographie Paramount – 1936 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi et Paul Azaïs font la manche en chantant devant les restaurants…

Photographies Paramount – 1936 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi en pêcheur-aventurier, dans le film Au Son des Guitares. 

Photographie Paramount- 1936 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi et Paul Azaïs en pêcheurs-aventuriers, dans le film Au Son des Guitares. 

Photographie Paramount- 1936 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi ainsi qu’une partie de l’équipe de tournage du film Au son des guitares invités dans la propriété d’Albert Préjean, sise à Saint-Jean-Cap-Ferrat.

Photographie X – 1936 – Coll. C. R-V.

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  • 1937 : Naples au baiser de feu, d’Augusto Genina : l’irrésistible chanteur d’une pizzeria napolitaine Mario Esposito, en instance de mariage, et son ami Michel (Michel Simon) se font presque piéger par une garce (Viviane Romance) 
  • Synopsis : Mario (Tino Rossi) chante dans un restaurant napolitain. Il est fiancé avec Assunta (Mireille Balin). Une jeune aventurière (Vivianne Romance) s’éprend de Mario et le bouleverse au point qu’il abandonne Assunta le jour de leur mariage. Mais il comprend vite son erreur et revient vers sa petite fiancée qui pardonne.

Ci-dessus : Tino Rossi chante « Tarentelle » et allume tout le restaurant.

Photographies X – 1937 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi chante « Catari » et tout le restaurant reste bouche bée (et il y a de quoi).

Photographie X – 1937 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi chante O Sole Mio, dans une scène du film Naples au Baiser de Feu.

Photographie Roger-Viollet – 1937 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi alors sous le charme d’une mante religieuse incarnée par Viviane Romance excellant dans son répertoire favori. Naples au Baiser de Feu –

Photographie Paris Film Production – 1937 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Gros plan sur Tino Rossi dans le film Naples au Baiser de Feu.

  • Nota : la dédicace est bidonnée. Il ne s’agit pas de l’écriture de Tino Rossi.
  • Souvent, avant la guerre, soit la secrétaire soit l’impresario signaient pour les dédicaces par correspondance…

Photographie X – 1937 – Coll. C. R-V.

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  • 1938 : Lumières de Paris, de Richard Pottier : en préparant sa nouvelle revue, l’idole Carlo Ferrari découvre le vrai amour dans une guinguette, au grand dam de son agent de publicité…
  • Synopsis : le chanteur à la mode, Carlo Ferrari (Tino Rossi), esclave de son métier et des parasites, fait un jour une fugue à la campagne. Il fait la connaissance de Renée (Michèle Alfa) à qui il cache sa véritable identité. Le manager de Carlo tente de mettre fin à leur idylle, mais en vain. 
  • Sortie Paris le 5 octobre 1938  au Rex – réédité en K7 VHS Édition Montparnasse, puis K7 VHS Studio Canal, puis en DVD Studio Canal.
  • Chansons interprétées :
    • Au bal de l’amour
    • Paris, voici Paris
    • El danzon
    • C’est aux îles d’amour
    • Ave Maria (de Gounod)

Ci-dessus : Tino Rossi dans les différents tableaux de cette féérique revue, dans le film Lumières de Paris.

 Photographies Limot – 1938 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi en charmante compagnie dans le film Lumières de Paris.

Photographie Limot – 1938 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi en galante compagnie dans le film Lumières de Paris, dans une capitale totalement idéalisée…

Photographie Limot – 1938 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi en vedette incontestée du film Lumières de Paris.

Photographie Limot – 1938 – Coll. C. R-V.

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  • 1941 : Le soleil a toujours raison, de Pierre Billon : Tonio, menuisier camarguais, livre une barque chez un étrange client (Charles Vanel)
  • Synopsis : Tonio (Tino Rossi) est fiancé. Se laissera-t-il séduire par une gitane ardente et sa fiancée suivra-t-elle un marchand de tissus ambulants ? Non car un amour sincère ne peut être déçu et la gitane partira avec le marchand de tissus, ce qui arrangera tout, sauf le mari de la fugitive qui est désespéré.
  • Sortie Marseille le 13 novembre 1941 au Pathé-Rex ; sortie Lyon le 14 novembre 1941 ; sortie Paris le 27 janvier 1943 au cinéma Paramount – réédité en K7 VHS René Chateau Video puis en DVD Gaumont.
  • Chansons interprétées :
    • Toi que mon cœur appelle
    • La chanson du voilier
    • Le chant du gardian
    • Tu étais la plus belle
    • Soleil (non enregistrée sur disque)
    • Quand tu reverras ton village (censuré par l’occupant dans le film)
    • Dites-lui de ma part (censuré par l’occupant dans le film)
    • Mais ces deux chansons n’auraient été censurées qu’en zone occupée ; non pas en zone dite libre.

Nota :

  • Le film Le Soleil a Toujours Raison est tourné de fin Mai à Juillet 1941 aux studios de Saint-Laurent-du-Var et aux studios de la Victorine à Nice. Les extérieurs sont tournés notamment à Saint-Tropez et en Camargue.

Ci-contre : Tino Rossi en pleine discussion avec Charles Moulin et le grand Jacques Prévert, lors du tournage. Photographie X. – 1941 – Coll.  C. R-V.

Ci-dessus : Charles Vanel, Micheline Presle et Tino Rossi dans une scène du film Le soleil a toujours raison.

Photographie X – 1941 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Pierre Brasseur, Tino Rossi et Micheline Presle dans le film Le Soleil a toujours raison.

Photographie X – 1941 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi entre les mains du maquilleur, avant le tournage d’une scène du film Le Soleil a toujours raison.

Photographie Savitry – 1941 – Coll. C. R-V.

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  • 1941 : Fièvres, de Jean Delannoy : le fameux chanteur d’opéra Jean Dupray est tiraillé entre amour, passion et mysticisme…
  • Synopsis : Un jeune homme blessé par une femme au cours d’une querelle saute le mur d’un monastère pour échapper aux gendarmes. Au religieux qui le cache, il déclare son intention de se venger. Celui-ci, pour donner plus de poids à ses conseils de sagesse, lui raconte la vie, lui raconte la vie mouvementée d’un religieux de la maison qui était dans le monde un célèbre chanteur (Tino Rossi). Le récit terminé, le jeune homme comprend la leçon et s’éloigne apaisé.
  • Sortie Paris le 21 janvier 1942 au cinéma Paramount – réédité en K7 VHS puis en DVD René Chateau Video.
  • Chansons interprétées :
    • Ave Maria (de Schubert) – en latin
    • Sérénade de Don Juan
    • Maria
    • Ma ritournelle
    • Un soir… Une nuit
    • O sacrum convivium – en latin

Nota :

  • Le tournage du film Fièvres débute le 8 septembre 1941.
  • Le 10 octobre 1941, le tournage du film Fièvres se poursuit. Tino Rossi est aux studios des Buttes Chaumont où il tourne l’une des plus grandes scènes du film : sous la direction de M. Pierné, il y interprète la Sérénade de Don Juan de Mozart.

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Ci-dessus : maquette d’affiche du film Fièvres, par Jean Barnoux.

1941 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : première discussion tendue entre Tino Rossi et Jacqueline Delubac, une femme de tête et d’affaires déterminée à réussir dans tout ce qu’elle entreprend…

Photographie X – 1941 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi dans le film Fièvres, qui se sauve du studio d’enregistrement Excelsior peu après l’arrivée de Jacqueline Delubac la nouvelle actionnaire (qui convoite l’homme pourtant marié…).

Photographie X – 1941 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : convoqué par l’actionnaire principale Jacqueline Delubac, le Chanteur Tino Rossi n’a d’autre choix que de s’y rendre…

Photographie X – 1941 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : le rendez-vous prend rapidement une toute autre tournure avec un Tino Rossi qui va tomber sous le charme de Jacqueline Delubac.

Photographie X – 1941 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : au cours d’un autre rancard, Jacqueline Delubac gagne son pari et alourdit son tableau

Photographie X – 1941 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : après avoir commis l’adultère, Tino Rossi attend son impresario Jacques Louvigny, à qui, évidemment, il ne va pas se confier sur ses ébats… 

Photographies X – 1941 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : dans le film Fièvres, Tino Rossi qui retrouve son épouse légitime Madeleine Sologne, de santé fragile et qui pour l’instant ne se doute de rien. 

Photographie X – 1941 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Madeleine Sologne qui se fatigue très vite, fait un malaise dans les bras de son époux Tino Rossi…

Photographie X – 1941 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : la scène qui va bouleverser le destin de l’épouse Madeleine Sologne, qui bien qu’ayant interdiction de sortir par mauvais temps, part retrouver son époux Tino Rossi dans sa loge de spectacle, et découvre le pot-aux roses : Tino Rossi dans les bras d’une autre – Jacqueline Delubac !

Photographies X – 1941 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : quelques instants plus tard, lorsque l’impresario Jacques Louvigny (à gauche) dit à Tino Rossi qu’il vient juste de croiser son épouse Madeleine Sologne dans le couloir, Tino Rossi réalise qu’elle a tout découvert. C’est le choc du remord.

Photographie X – 1941 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : après le décès de son épouse Madeleine Sologne, Tino Rossi fuit son ancienne vie de chanteur célèbre et va s’installer au bord de la mer sous une fausse identité dans l’anonymat. Il se fait un nouvel ami – René Génin qui est en amourette avec une certaine Ginette Leclerc… 

Photographie X – 1941 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Notre chanteur Tino Rossi n’a décidément pas de chance. Immanquablement, le destin se reproduit identique à lui-même. Et le jour même des fiançailles entre Ginette Leclerc et René Génin, celle-ci drague sans vergogne Tino Rossi en lui faisant du pied sous la table !

Photographie X – 1941 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Ginette Leclerc, femme lascive et déterminée, n’en est pas aveugle pour autant. Elle  a découvert la véritable identité de Tino Rossi et le lui fait lourdement comprendre en passant un de ses disques sur le phonographe, que celui-ci s’empresse de briser « malencontreusement ». 

Photographie X – 1941 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : entre temps, Jacques Louvigny parvient à retrouver Tino Rossi dans son exil provincial et entend bien le convaincre de revenir à Paris tôt ou tard…

Photographie X – 1941 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : après la rixe qui a failli coûter la vie à René Génin qui s’est pris un coup de couteau, Ginette Leclerc se rend compte des conséquences de ses actes. Tino Rossi qui a failli de peu se retrouver meurtrier par accident est effondré…

Photographie X – 1941 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : après la rixe au couteau qui a failli coûter la vie à René Génin à cause d’une Ginette Leclerc totalement inconséquente de ses actes, Tino Rossi décide de faire retraite au Monastère le plus proche pour finir sa vie dans les Ordres. Il fait alors ses adieux à Ginette Leclerc pour toujours.

Photographie X – 1941 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : entre deux scènes du film Fièvres, ambiance détendue dans le studio entre Tino et Jacqueline Delubac.

Photographies X – 1941 – Coll. C. R-V.
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  • 1943 : Le Chant de l’exilé, d’André Hugon : le Basque Ramon Etcheverry (Tino Rossi) s’engage, après une dispute, dans les pionniers du Sahara… Première apparition dans un film de Luis Mariano.
  • Synopsis : un exilé basque part seul dans les sables du Sahara, prêt à épuiser ses forces dans des travaux impériaux pour la grandeur de son pays…
  • Sortie Paris le 21 avril 1943 aux cinémas le Triomphe et le Helder – réédité en K7 VHS Éditions Montparnasse puis en DVD LCJ Éditions.
  • Chansons interprétées :
    • Paquita
    • Ma belle étoile
    • Le vagabond fleuri
    • Ce matin même
    • Dans le chemin du retour (non enregistrée sur disque)

Nota :

  • Le tournage du film Le chant de l’exilé,  commencé en 1942 est achevé en Février 1943.
  • Les extérieurs sont tournés à Colomb-Béchar en Algérie française.
  • Il existe deux versions de ce film. La version projetée à Paris à partir du 21 avril 1943 est incomplète, en raison de l’obligation contractuelle de sortir le film à cette date.
  • La version définitive et réellement terminée ne sera projetée qu’à l’été 1943, en province d’abord et notamment à Tour et à Angoulême.

Ci-dessus : Tino Rossi interprétant Le Vagabond Fleuri dans le film Le chant de l’exilé.

Photographie Voinquel – 1943 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi et Lilia Vetti ensemble dans le film Le chant de l’exilé.

Photographie Voinquel – 1943 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Lucien Gallas et Tino Rossi dans le film Le chant de l’exilé.

Photographie Voinquel – 1943 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Maurice Baquet et Tino Rossi dans le film Le chant de l’exilé.

Photographie Voinquel – 1943 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Aimé Clariond tentant d’embrouiller Maurice Baquet dans un plan pas très net dans le film Le chant de l’exilé

Photographie Voinquel – 1943 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi dans le film Le chant de l’exilé

Photographie Voinquel – 1943 – Coll. A. Brochet.

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  • 1943 : Mon amour est près de toi, de Richard Pottier : épuisé par sa vie de star, Jacques Marton (Tino Rossi) devient amnésique et découvre enfin le grand amour…
  • Synopsis : aventure d’un chanteur en vogue qui, frappé d’amnésie, mène une nouvelle vie dans un milieu qui n’est pas le sien ; puis, retrouvant la mémoire, il ne se souvient plus de ce qu’il lui est arrivé pendant sa fatigue. Le flirt ébauché verra cependant son heureuse conclusion.
  • Sortie Paris le 27 septembre 1943 au cinéma Olympia – réédité en K7 VHS René Chateau Video.
  • Chansons interprétées :
    • Quel beau jour, mon amour
    • Quand on est marinier
    • J’ai deux mots dans mon cœur
    • Madame la nuit

Nota :

  • Le tournage des scènes du film Mon amour est près de toi est achevé à la fin Juin 1943.

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Ci-dessus : Tino Rossi campe un Jacques Marton, grande vedette de la chanson, avant son burn-out puis amnésie passagère dans le film Mon amour est près de toi. Ici avec le costume lorsqu’il interprète : Quel beau jour, mon amour.

Photographie Continental Films – 1943 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi sur scène (en faux clochard) chantant Madame la Nuit – peu avant sa grosse crise d’amnésie et de devenir lui même un vagabond.

Photographie Continental Films – 1943 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi après son burn-out devient amnésique, ère dans Paris, titube sur les bords de Seine, et se réveille le lendemain matin parmi les vrais clochards, sous un vrai pont ! À sa gauche, Paul Azaïs un clochard expérimenté mais au grand cœur.

Photographies Continental Films – 1943 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Paul Azaïs et Tino Rossi, les deux nouveaux amis, parviennent à se faire engager par Annie France – la propriétaire d’une péniche (héritée de son père décédé), et les voici partis dans de nouvelles aventures.

Photographie Continental Films – 1943 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Annie France, Tino Rossi et Paul Azaïs après une dure journée de labeur.

Photographie Continental Films – 1943 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : rapidement, une indéniable attirance réciproque apparaît entre Tino Rossi et Annie France.

Photographie Continental Films – 1943 – Coll. C. R-V.

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Ci-contre : Tino Rossi sur le chemin de halage.

Photographie Continental Films – 1943 – Coll. C. R-V.

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Ci-contre : un Tino Rossi heureux dans sa nouvelle et simple vie.

Photographie Continental Films – 1943 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi qui redécouvre les joies simples de la nature, comme cueillir de simples fleurs des champs…

Photographie Continental Films – 1943 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi qui, une fois rétabli, oublie totalement sa vie d’avant, et retrouve sa compagne, Mona Goya, mais pas pour sa plus grande joie… En effet, celle-ci s’est consolée dans les bras de Jean Tissier… Ce sera donc la rupture avec cet amour qui pesait peu…

Photographie Continental Films – 1943 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Jean Tissier – le Directeur du Théâtre, en pleine conversation professionnelle avec Tino Rossi juste avant de remonter sur scène. Il interprétera J’ai deux mots dans cœur.

Photographie Continental Films – 1943 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi, dans les coulisses du théâtre dès la fin du spectacle, le célèbre chanteur qui retrouve son succès et l’homme qui trouve le grand amour en la personne d’Annie France.

Photographie Continental Films – 1943 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : entre deux tournages de scènes du film Mon amour est près de toi, Paul Azaïs, Tino Rossi et Edouard Delmont boivent un pot avec l’équipe de tournage.

Photographie Continental Films – 1943 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : entre deux tournages de scènes du film Mon amour est près de toi, X, Paul Azaïs, Tino Rossi et Edouard Delmont en promenade sur les bord de la Marne.

Photographie Lido – 1943 – Coll. C. R-V.

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  • 1944 : L’Île d’amour, de Maurice Cam : épris de la nièce d’un promoteur immobilier qui veut construire un complexe touristique dans son village corse, Bicchi Orsani (Tino Rossi) va vivre trop dangereusement pour elle…
  • Synopsis : une riche héritière en vacances en Corse s’éprend d’un gars du pays qui lui rend son amour. Mais cette idylle se terminera tragiquement, le Corse étant victime d’une vendetta.
  • Sortie Paris le 24 mai 1944 aux cinémas Balzac, Helder, Scala et Vivienne – réédité en K7 VHS puis en DVD René Chateau Video.
  • Chansons interprétées :
    • Mon île d’amour
    • Tendre sérénade
    • Le joyeux bandit
    • Complainte corse

Nota :

  • En Mars 1944, certaines scènes intérieures du film L’Île d’Amour sont tournées au Caveau Christiani, célèbre cabaret corse (sur la Côte-d’Azur probablement).
  • Les allemands ayant interdit le tournage en Corse, le réalisateur Maurice Cam se replie sur la Côte-d’Azur sous le contrôle d’un superviseur de l’Axe qui veille à ce qu’aucun objectif militaire ne se trouve dans le champ des caméras. Tournée à son insu, la scène finale vaudra une convocation générale de l’équipe au bureau militaire.