Tino Rossi – Biographie générale 3/5.

(Tino Rossi, peint par le Maître Jacques Weismann en 1936)

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Tout texte surligné sur fond jaune contient un document ou un article de presse d’époque.

Il suffit de cliquer dessus (clic gauche).

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Du Cinéma à l’Opérette

En 1955, À 47 ans, après avoir décidé de s’éloigner des plateaux de cinéma, Tino Rossi va prendre le risque de débuter dans l’opérette, mais ne néglige pas pour autant de donner quelques galas.

  • Les 19 et 20 février 1955, Tino Rossi est en gala à Lyon, au Palais d’Hiver.
  • Le 28 février 1955, Tino Rossi est en gala à Bruxelles (Belgique) à L’Ancienne Belgique.

Tino Rossi dans les coulisses de L’Ancienne Belgique à Bruxelles, dédicaçant le programme du gala à un admirateur local.

Photographie X – 28 février 1955 – Coll. C. R-V.

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  • Du 2 au 12 avril 1955, Tino Rossi est en gala à Marseille, au Théâtre des Variétés, accompagné, notamment par Jean Bernard et son orchestre, avec Antoine Bonelli à la guitare.

Ci-dessus : Tino Rossi, accompagné d’Antoine Bonelli, reçu par les Ajacciens de Marseille pour un cocktail.

Photographie Le Provençal – Avril 1955 – Coll. C. R-V.

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  • Le 14 avril 1955, Tino Rossi est en gala à Avignon (84), au Capitole.
  • Le 21 juillet 1955, Tino Rossi est en gala à Divonne-les-Bains (01), au Casino.
  • Le 17 décembre 1955, Tino Rossi commence dans l’opérette avec Méditerranée au Théâtre du Châtelet.
    • L’opérette de Francis Lopez et Raymond Vincy (le parolier de Petit papa Noël) se joue jusqu’en 1957, à guichets fermés.

Ci-contre : supplément Columbia n°6 annonçant la sortie de l’opérette Méditerranée en album 33 tours et 78 tours.

Mars 1956 – Coll. C. R-V.

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En 1956, Tino Rossi est très occupé par l’opérette Méditerranée.

  • Le 9 janvier 1956, Tino Rossi participe aux obsèques de Mistinguett en l’église de la Madeleine à Paris, parmi une foule nombreuse. C’est elle qui lui avait présenté en été 1941 celle qui deviendra son épouse en 1948 : Rosalie Cervetti.
  • Le 3 mars 1956, il participe au 26ème Gala de l’Union des Artistes, à Paris, au Cirque d’Hiver. Il s’illustrera dans un numéro de dressage d’éléphants.

Ci-dessus : Tino Rossi face à un autre monstre sacré. Parviendront-ils à s’entendre ?

Photographie Lipnitzki – 3 mars 1956 – Coll.  C. R-V.

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  • Le 14 mars 1956, une Guitare d’Or lui est remise par M. le PDG de Pathé-Marconi – Pierre Bourgeois, pour son dix-millionième disque vendu (le bijou mesure env. 30cm de longueur, en or massif, serti de pierres fines).
    • Tino Rossi étant le premier chanteur en Europe à atteindre ce record.
    • La cérémonie se déroule à la Maison de l’Amérique Latine, 96, avenue d’Iéna à Paris, en présence de Maître Vincent de Moro-Giafferi, Maurice Lehmann – le Directeur du Châtelet et Maurice Chevalier qui prononcent les allocutions d’usage et de nombreux invités triés sur le volet.
    • Au cour de la cérémonie, Me Moro-Giafferi rappela les débuts de Tino Rossi en 1934 au Casino de Paris lorsqu’il formula une demande de crédit dans un magasin d’ameublement parisien et se la vit refuser après enquête, avec mention : « Petit chanteur sans avenir, sans intérêt ».

Ci-dessus : Tino Rossi présente sa Guitare d’Or à son cher ami Marcel Pagnol, pour son 10 millionième disque vendu.

Photographie Agip – 14 mars 1956 – Coll. C. R-V.

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  • Le 1er avril 1956, Tino Rossi préside le jury du Comité des Fêtes des Halles Centrales de Paris, pour la soirée d’élection de la Reine des Halles Centrales de Paris, au cours d’un grand bal de nuit, le jour de Pâques.

Ci-dessus : Tino Rossi, Lilia et Laurent sur les Planches de Deauville.

Photographie Fischer – été 1956 (probablement) – Coll. C. R-V.

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  • En Octobre 1956, Tino Rossi est déclaré pour cette année officiellement n°1 des ventes de disques en France.
  • Comme nous l’avons déjà exposé précédemment, Tino Rossi est un gros vendeur de disques, dès le début de sa carrière. Ainsi est-il rapidement gratifié du qualificatif de Napoléon du 78 tours…
    La commercialisation de nouveaux titres sur 78 tours chez Pathé-Marconi France cesse fin 1955 et leur fabrication courant 1956. Ils sont remplacés par les microsillons 45 tours ainsi que les 33 tours.
  • Les presses 78 tours 25 cm de l’usine de Chatou ne sont pas détruites pour autant, elles sont désormais recyclées en presses pour disques 45 tours 17 cm.
    Le 45 tours apparu chez Pathé-Marconi France dès 1952 prend vraiment son essor à l’arrêt du 78 tours…

En 1957Méditérranée laisse place à une seconde opérette baptisée Naples au Baiser de Feu, montée au Théâtre Mogador et donnée également pendant près de deux ans à guichets fermés avant de partir en tournée dans toute la France et à l’étranger.

  • En Avril 1957, Tino Rossi reçoit en cadeau un bateau – un chris-craft, d’une amie milliardaire excentrique : la Môme Moineau. Le bateau sera baptisé TILIPOU, pour Tino, Lilia et Poupie (surnom de Laurent).
  • Le 24 avril 1957, Tino Rossi est en gala au Ciné Marni, à Ixelles, en Belgique.

Ci-contre : billet d’entrée au spectacle Tino Rossi à Ixelles.

Coll. C. R-V.

Ci-dessus : Tino Rossi ressortant de la Mairie d’Ajaccio à la fin de la cérémonie, en compagnie de Marie-Antoinette Villanova, sœur d’Édouard Cuttoli.

Photographie Tourtois – 1er octobre 1957 – Coll. C. R-V.

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  • Les 16, 23 et 29 octobre 1957, Tino Rossi est l’invité de l’émission Flâneries radiodiffusée sur le Poste Parisien (dates de radiodiffusion).
  • Le 5 novembre 1957, Tino Rossi est l’invité de l’émission La Chanson Sans Fin radiodiffusée sur Radio Monte Carlo (date de radiodiffusion).
  • Les 13 et 20 novembre, les 4 et 18 décembre 1957, Tino Rossi est l’invité de l’émission Moments Perdus radiodiffusée sur le Poste Parisien (dates de radiodiffusion).
  • Le 30 novembre 1957, Tino Rossi est décoré de la Médaille du Mérite Cycliste, au cours de La Nuit des Sports, qui se tient au Vélodrome d’Hiver de Paris. Tino Rossi qui fit beaucoup de bicyclette avec Charles Pélissier 20 ans plus tôt.
  • Le 24 décembre 1957, Tino Rossi est l’invité de l’émission La Chanson Sans Fin radiodiffusée sur Radio Monte Carlo (date de radiodiffusion).

1958 – 1959. Événements divers.

  • Le 12 février 1958, Tino Rossi devient Chevalier de la Courtoisie Française. Tino est ainsi qualifié par Marcel Randille, qui lui remet la décoration, de « Patrimoine national ».

Ci-dessus: Tino Rossi décoré de la croix de Chevalier de l’Ordre de la Courtoisie Française, félicité, de g-à-d par Linda Samz et Lilia Rossi.

Photographie Agip – 12 février 1958 – Coll. C. R-V.

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  • Le 2 mai 1958, Tino Rossi inaugure la Semaine de Paris – Capitale de la Courtoisie (du 2 au 8 mai 1958), organisée par l’Ordre de la Courtoisie Française – Tino coupe le ruban au Palais de Chaillot.

Ci-dessus : Tino Rossi inaugure la semaine de la courtoisie française.

  • à gauche : Me Théodore Valensi, co-fondateur de l’Ordre de la Courtoisie Française (av. chapeau).

Photographie Interpress – 2 mai 1958 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi inaugure la semaine de la courtoisie française.

  • Me Théodore Valensi, co-fondateur de l’Ordre de la Courtoisie Française (av. moustache).

Photographie Agip – 2 mai 1958 – Coll. C. R-V.

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  • En Juillet et Août 1958, Tino Rossi est en vacances au Scudo, à Ajaccio.

Ci-dessus : Tino Rossi arrive à la célèbre buvette de la plage d’Ajaccio Marinella, aux côtés de son propriétaire Bébé Robaglia !

  • Casimir (Bébé) Robaglia et Tino Rossi se sont retrouvés jadis sur le même banc à l’école. Et dans les années 1950, c’est Tino Rossi qui a payé le terrain à Bébé pour qu’il puisse bâtir sa buvette… Bébé décède le 27 septembre 1988, 5 ans et 1 jour après Tino. « à la vie, à la mort ! ».

Photographie Tomasi – 19 juillet 1958 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi à la célèbre buvette Marinella, répondant à une interview de Radio Monte-Carlo.

  • debout : Bébé Robaglia, ami d’enfance de Tino et propriétaire du Marinella.

Photographie Tomasi – 19 juillet 1958 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi en famille avec Laurent et Lilia au Scudo, à Ajaccio.

Photographies Dalmas – début Août 1958 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi à son bureau de vote de rattachement de Neuilly-sur-Seine, pour le référendum pour une nouvelle Constitution.

Photographie X – 28 septembre 1958 – Coll. A. Brochet

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  • Le 17 décembre 1958, Tino Rossi participe au vernissage de l’exposition consacrée au peintre Toulouse-Lautrec au Musée Jacquemart-André avec moult vedettes du spectacle.
    • Tino Rossi, déjà réputé pour être un collectionneur d’art et de peintres tels Utrillo, Foujita, Manet, Derain etc…
  • Le 1er février 1959, Tino Rossi participe à la soirée d’élection de la Reine des Corses de Paris 1959 (Christiane Susini, 20 ans, secrétaire), au cours d’un bal de nuit à la mairie du V° arrondissement.

Tino Rossi dévore des yeux la Reine des Corses de Paris 1959 (Christiane Susini).

Photographie Baldoni – 1er février 1959 – Coll. C. R-V.

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  • Le 22 avril 1959, Tino Rossi invité de l’émission Sérénade sur Radio-Luxembourg, (de Max Favalelli et Manuel Poulet), entouré de Martine Carol et Jean Desailly (de la Comédie Française), pour la 200ème de l’émission.
    • Tino Rossi y interprète son meilleur répertoire du moment et conclut par un duo avec Martine Carol sur le titre Du moment qu’on s’aime.

Ci-dessus ; Tino Rossi, Martine Carol et Jean Desailly poussent la sérénade pour l’émission éponyme sur Radio-Luxembourg.

Photographie Radio-Luxembourg – 22 avril 1959 – Coll. C. R-V.

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  • Du 25 juin 1959 au 3 juillet 1959, Tino Rossi donne une série de galas en Pologne à Lodz, Varsovie, Wroclav et Cracovie.
  • Le 5 juillet 1959, Tino Rossi est en gala à Göteborg, en Suède.
  • Le 7 juillet 1959, Tino Rossi est en gala à Helsinki, en Finlande. Puis en rentrant en France, part pour chez lui à Ajaccio…
  • Le 17 juillet 1959, Tino Rossi et son épouse sont invités sur le yacht de M. Paul Ricard et en profitent pour y boire un apéritif anisé…

Ci-dessus : Tino Rossi chez lui, au Scudo à Ajaccio, en train de passer son dernier 45 tours (ESVF 1038) « à la cantonade ».

Photographie Tomasi – 17 juillet 1959 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi sur le yacht de M. Paul Ricard, à quai, dans le port  d’Ajaccio.

  • Derrière Tino, Antoine Bonelli – le célèbre guitariste corse – tout sourire.

Photographie Ciné-Express-Photo – 17 juillet 1959 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : M. Paul Ricard en personne reçoit sur son yacht  M. Tino Rossi, son épouse Lilia Rossi. On reconnaît au second plan Antoine Bonelli.

  • Tous trinquent un verre de Pastis Ricard à la main !

Photographie Tomasi – 17 juillet 1959 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi en vacances reçoit chez lui, au Scudo, à Ajaccio, ses amis.

  • de g-à-d : M. Curd Jurgens – le grand acteur, M. Antoine Bonelli – le guitariste corse, une dame (dont nous ignorons l’identité), puis l’épouse de Curd embrassant l’ânon gris et Tino Rossi.

Photographie Tomasi – 25 juillet 1959 – Coll. C. R-V.

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  • Le 23 août 1959, Tino Rossi est en gala à Nay (64) accompagné par Pierre Spiers et son orchestre. Soirée animée par M. Jean Donda, produite par Johnny Stark. Est présent pour l’applaudir M. le Maire d’Ajaccio – Antoine Sérafini.
  • Le 15 novembre 1959, Tino Rossi est en gala à Lyon, au Palais d’Hiver.
  • Le 17 novembre 1959, Tino Rossi est en gala à Valence, au Pathé-Cinéma.
  • Le 18 novembre 1959, Tino Rossi est en gala à Avignon, au Cinéma Palace.
  • Le 3 décembre 1959, Tino Rossi est en gala à Roubaix, au Colisée. (Bull. 54), accompagné par Pierre Spiers et son ensemble.
    • Tino y interprète, parmi son tour de chant : Méditerranée ; Naples au baiser de feu ; Oui,oui,oui,oui ; Ajaccio ; Mélodie perdue ; Noël brésilien ; Ne joue pas ; Ave Maria de Schubert ; Ciao ciao bambina ; Vénus ; Petit papa Noël et pour conclure par le pot-pourri des chansons de Vincent Scotto.
  • Le 4 décembre 1959, Tino Rossi est en gala à Enghien, au Casino, accompagné par Pierre Spiers et son ensemble.
  • Le 13 décembre 1959, Tino Rossi et son épouse sont à la première de l’opérette Le Secret de Marco Polo, ayant pour vedette Luis Mariano et Carmen Sevilla.

Ci-dessus, au premier plan de gauche à droite : Lilia Rossi, Annie Cordy et Tino Rossi venus féliciter Luis Mariano et Carmen Sevilla le soir de la première de l’opérette Le secret de Marco-Polo.

Photographie Lipnitzki – 13 décembre 1959 – Coll. C. R-V.

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Année 1960

Ci-dessus : carte à jouer à l’effigie (moyennement ressemblante) de Tino Rossi du jeu de société Ici Europe 1, célébrité oblige !

1960 – Coll. C. R-V.

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  • Le 19 février 1960, Tino Rossi est en gala à Rouen, à l’Omnia (tournée d’hiver 1960).
  • Le 7 mars 1960, Tino Rossi est gala à Poitiers, au Théâtre Municipal (tournée d’hiver 1960).
  • Le 10 mars 1960, Tino Rossi est en gala à Bourges, au Grand Palais (tournée d’hiver 1960)
  • En Avril/Mai 1960, Tino Rossi et Lilia prennent des vacances en Corse, à Ajaccio, au Scudo, pour se reposer après leur tournée d’hiver.
  • Le 15 juin 1960 se tient à Ajaccio la soirée de gala pour la première projection du film Austerlitz, d’Abel Gance. Tino Rossi ouvre le gala en interprétant L’AjaccienneLa Marche Consulaire et Le rêve passe.

Ci-contre : Tino Rossi au Cinéma Empire, à Ajaccio, en pleine conversation avec Odile Versois, le jour de la projection du film Austerlitz, d’Abel Gance.

Photographie Wickelson – 15 juin 1960 – Coll. C. R-V.

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  • Le 2 août 1960, Tino Rossi est en gala à Arcachon, à l’Éden.
  • Le 12 août 1960, Tino Rossi est en gala à Colmar, lors de la Foire aux Vins.
  • Le 27 octobre 1960, Tino Rossi est présent à la première de la Belle au bois dormant, donnée au Théâtre des Champs-Elysées, par la Compagnie du grand ballet du Marquis de Cuevas. 
    • Cette soirée marque les adieux à la danse du Marquis de Cuevas, épuisé par un cœur fatigué.
  • Le 28 octobre 1960, Tino Rossi chante au gala de la Grande Nuit de l’Entraide de la Légion d’Honneur, donné dans la grande salle des fêtes de la Mairie du XIVème à Paris, présenté par Jean Nohain et entouré des artistes Raymond Devos, Edmond Meunier,  Géori Boué, Eddie Constantine, Gaby Morlay, Ludmilla Tchérina, Danik Patisson et Jean Richard.

Ci-contre : affiche du Festival Paris-Corse du 12 novembre 1960.

Coll. C. R-V.

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  • Le 6 décembre 1960, Tino Rossi et son épouse dînent chez « Victor », restaurant de La Bastille, pour célébrer le premier anniversaire de ce restaurant, avec moult vedettes.
  • Le 23 décembre 1960, Tino Rossi présente l’émission Moi, j’aime le music-hall, sur Radio-Luxembourg et y interprète plusieurs de ses succès.
  • Le 24 décembre 1960, Tino Rossi, Lucienne et Jacqueline Boyer, Charles Trenet chantent bénévolement, à l’initiative de Louis Merlin, patron d’Europe n°1, lors de la Messe de Minuit au Palais du Rond point de la Défense (le futur CNIT), transformé pour l’occasion en une gigantesque cathédrale de 80.000 fidèles.
    • Tino Rossi y interprète Minuit, Chrétiens !
  • Le 27 décembre 1960, Tino Rossi et Lilia partent se reposer en vacances une dizaine de jours à Ajaccio, au Scudo.

Année 1961

Les succès de longue date de Tino Rossi restent toujours demandés par le public…

  • Or la production des 78 tours ayant cessé, les stocks étant épuisés, toutes les chansons des années 1930 et 1940 deviennent compliquées à trouver. Ces titres, uniquement disponibles en 78 tours d’occasion se négocient aux puces, parfois à prix d’or – comme son premier disque, le Parlophone…
  • M. le Président du Club Tino Rossi – Michel Vandrôme fait remonter l’information à Tino Rossi et à Pathé-Marconi et poussera en ce sens pour la réédition des disques 78 tours en 33 tours.
  • Pour satisfaire la demande, il est alors décidé par Pathé-Marconi de rééditer à partir du 1er janvier 1961 les plus grands succès de Tino de ces années-là sur disques 33 tours microsillon, 30 cm. Le premier album de rééditions, FSX135 Mes succès avec Vincent Scotto sera d’ailleurs commercialisé jusqu’à la disparition du chanteur. 12 autres albums de rééditions suivront dans cette collection qui se vendra bien…

Ci-dessus : extrait du courrier manuscrit de Tino Rossi adressé à M. le Président du Club Tino Rossi – Michel Vandrôme annonçant le début de mise en fabrication des 33 tours de reprises des titres 78 tours (série FSX) pour une mise en commercialisation le 1er janvier 1961.

Courrier du 27 novembre 1960 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Présentation officielle par Tino Rossi du second 33 tours de rééditions, FSX 137, Mes succès avec Vincent Scotto Vol. 2, entouré de Mme Lilia Rossi et de son fils Laurent, sur un bateau-mouche, à Paris.

Photographie Roger-Viollet – Mai 1961 – Coll. C. R-V.

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  • Le 5 février 1961, Tino Rossi participe à la soirée d’élection de la Reine des Corses de Paris 1961 (Régine Guelfucci, 22 ans, agent technique), au cours d’un bal de nuit à la mairie du V° arrondissement.

Ci-dessus : Tino Rossi en compagnie de la Reine des Corses de Paris 1961 (Régine Guelfucci).

Photographies Baldoni – 5 février 1961 – Coll. C. R-V.

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  • Le 21 février 1961, Tino Rossi vient assister à l’aéroport au départ pour Prague (Tchécoslovaquie) des groupes folkloriques corse Sirinata Ajaccina et basque Guernica qui vont participer au festival de la Grande Quinzaine Française. (Tino Rossi et le groupe Sirinata Ajaccina ayant collaboré ensemble en Juillet 1959 pour l’album Ma Corse).

Ci-dessus : Tino Rossi à l’aéroport d’Orly pour le départ vers la Tchécoslovaquie du groupe corse Sirinata Ajaccina et du groupe basque Guernica.

Photographie AFP – 21 février 1961 – Coll. C. R-V.

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  • Le 3 mai 1961, Tino Rossi participe à la cérémonie de mariage de Christian Méry, célèbre comique, et compatriote de l’Île-de-Beauté.
  • Le 20 mai 1961, Tino Rossi est en gala à Tonneins (47), au Jardin Public, accompagné par Pierre Spiers et son orchestre.
  • Le 20 juin 1961, Tino Rossi reçoit la Médaille de Vermeil de la Ville de Paris.

Ci-dessus : Tino Rossi à l’Hôtel de Ville recevant la Médaille de Vermeil de la Ville de Paris, des mains de M. le Président du Conseil Municipal de Paris – Julien Tardieu, en présence de Marcel Pagnol.

Photographie Agip – 20 juin 1961 – Coll. C. R-V.

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  • Le 15 août 1961, Tino Rossi participe à Ajaccio, en la cathédrale, aux festivités données en l’honneur de Napoléon Ier, Empereur.
    • Tino interprète l’Ave Maria de Schubert, accompagné au violon par Yvon Carracilly et à la guitare par Jürgen Klatt.
  • Le 9 septembre 1961, Tino Rossi est en gala nocturne à Pau, à la Foire d’Exposition.
  • Le 25 septembre 1961, Tino Rossi est en Belgique, au Centre International Rogier de Bruxelles, invité lors d’un événement cinématographique patronné par S.A. la Princesse Paola de Belgique.

Ci-dessus : Tino Rossi lors du dîner d’ouverture de la Conférence des Sommets sous le haut-patronage de S.A. la Princesse Paola de Belgique (à gauche), saluant des actrices.

Photographie Belga – 25 septembre 1961 – Coll. A. Brochet

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Ci-dessus : Tino Rossi trinque avec son épouse Lilia, à Bruxelles, pour une publicité pour Martini.

Photographie Devaux – Octobre 1961 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi à Bruxelles, pour une publicité pour Martini, lors de sa tournée.

Photographie Devaux – Octobre 1961 – Coll. A. Brochet.

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  • Du 10 au 21 novembre 1961 (environ), Tino Rossi et Lilia prennent 10 jours de repos en Corse, à Ajaccio, au Scudo.
  • Le 27 novembre 1961, Tino Rossi et Lilia retournent en Belgique.
  • Du 1er au 10 décembre 1961, Tino Rossi est en tournée de représentation en Belgique, à Mons, pour l’opérette Naples au Baiser de Feu, avec les acteurs principaux de la troupe.

Année 1962

  • Le 4 février 1962, Tino Rossi participe à la soirée d’élection de la Reine des Corses de Paris 1962 (Marie-José Ottomanie, 21 ans, comédienne) entouré de Marie-José Nat et du clown Achille Zavatta.

Ci-dessus : couronnement de la 1ère dauphine de la Reine des Corses de Paris, dans les salons de la mairie du Vème arrondissement de Paris, par Tino Rossi et Marie-José nat.

Photographie Baldoni – 4 février 1962 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi et Bernard Buffet s’extasiant devant cette sculpture installée dans les jardins du Scudo, la propriété de Tino Rossi.

Photographie X – Été 1962 – Coll. C. R-V.

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  • En été 1962 (d’après nos recoupements) Marcel Pagnol, son épouse Jacqueline et son plus jeune fils Frédéric reviennent à nouveau en Corse, reçus par Tino Rossi dans sa propriété du Scudo, sur les hauteurs d’Ajaccio.

Ci-dessus, de g-à-d : Marcel Pagnol, Jo martinetti (époux de la sœur de Jacqueline Pagnol), Frédéric Pagnol, Lilia Rossi, Laurent Rossi, Jacqueline Pagnol et Tino Rossi, au bord de la piscine du Scudo, la propriété de Tino Rossi à Ajaccio.

Photographie Rippert – Été 1962 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus, de g-à-d : Marcel Pagnol, Jo Martinetti et Tino Rossi, dans les jardins du Scudo, la propriété de Tino Rossi à Ajaccio.

Photographie Rippert – Été 1962 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Marcel Pagnol, Tino Rossi et Laurent Rossi, dans les rues d’Ajaccio.

Photographie Tomasi – Été 1962 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Marcel et Jacqueline Pagnol entourant Tino Rossi dans les rues d’Ajaccio.

Photographie Tomasi – Été 1962 – Coll. C. R-V.

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  • Le 12 août 1962, Tino Rossi assiste, accompagné d’Odile Versois, à un meeting aérien à Campo dell’Oro.

Ci-dessus : Tino Rossi et Odile Versois à Campo dell’Oro, pour un meeting aérien.

  • à droite : Raoul Lévy. Raoul Lévy étant passé en Corse ce même jour pour signer le film Marco Polo avec René Pignères, PDG de la S.N.C.

Photographie Tomasi – 12 août 1962 – Coll. C. R-V.

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  • Le 8 décembre 1962, Tino Rossi et Rika Zaraï chantent au Gala des Bâtons Blancs, qui est donné au Théâtre des Champs-Élysées à Paris, sous la présidence de M. le Préfet de Police. Orchestre Pierre Spiers.
  • Le 19 décembre 1962, Tino Rossi assiste à la nouvelle revue du Lido de Paris : Suivez-moi, menée par Line Renaud.

Ci-dessus : Tino Rossi entrant en scène à l’Olympia de Paris.

Photographie Baldoni – 16 janvier 1963 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi pendant son récital Musicorama 63 donné à l’Olympia, devant le tout Paris.

Photographie Jacques de Potier – 16 janvier 1963 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi sur la scène de l’Olympia de Paris, en plein gala Musicorama 63, porté par son art.

Photographie Interpress – 16 janvier 1963 – Coll. A. Brochet.

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Ci-dessus : Tino Rossi, lors de l’after, accompagné de Dalidadans les couloirs de l’Olympia de Paris.

Photographie Baldoni – 16 janvier 1963 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi, lors de l’after, dans les couloirs de l’Olympia de Paris.

  • De dos sont visibles Bruno Coquatrix en costume rayé et à demi-caché Henri Varna.

Photographie FD – 16 janvier 1963 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi, lors de l’after, accompagné de son épouse Lilia et de son fils Laurent Rossi, au sortir de l’Olympia de Paris.

Photographie Baldoni – 16 janvier 1963 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi, dans un restaurant parisien après son gala à l’Olympia de Paris.

  • l’on reconnaît notamment Bruno Coquatrix, Antoine Bonelli, Maryse Nicolaï, Régina et Bruno Bacara…

Photographie X- 16 janvier 1963 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi se confie dans un courrier au Président de l’Association des Amis de Tino Rossi – Michel Vandrôme sur sa réussite lors du gala Musicorama à l’Olympia du 16 janvier 1963.

  • Une fois n’est pas coutume, Tino Rossi rassuré et confiant, pour l’éternel inquiet au sujet de sa popularité qu’il a toujours été. C’est dire si son succès fut objectivement très-réussi.

Courrier de Tino Rossi du 18 février 1963 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi chez lui, 21, Boulevard Richard Wallace, Neuilly-sur-Seine, toujours très tranquille, nonobstant la vague yé-yé qui déferle sur la France.

Photographie Ker – Janvier 1963 – Coll.  C. R-V.

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En 1963, en pleine vague yéyé, le succès revient, cette fois à l’A.B.C, avec Le Temps des Guitares.

 
 
 

 

  • Le 15 mars 1963, Tino Rossi est intronisé Chevalier dans l’Ordre des Coteaux de Champagne.
  • En Avril 1963, Tino Rossi est en Corse, notamment pour le tournage de la célèbre émission TV Cinq Colonnes à la une.
 
 
 

Ci-dessus : Tino Rossi, Laurent Rossi et deux invité(e)s, sur le port de plaisance d’Ajaccio.

Photographie Le Provençal – Avril 1963 – Coll. C. R-V.

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  • Le 4 mai 1963, Tino Rossi est intronisé Chevalier de la Confrérie du Tastevin, lors d’une cérémonie au Château du Clos Vougeot.

Ci-dessus : Tino Rossi intronisé Chevalier du Tastevin, accompagné par M. René Guihuit (Maître de Chais, avec son appareil photo) qui deviendra Président du Club Tino Rossi en 1976.

  • cliché 1 : avant l’intronisation,
  • cliché 2 : après l’intronisation.

Photographies – 4 mai 1963 – Coll. C. R-V.

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  • En Été 1963, Tino et Lilia Rossi deviennent propriétaires d’un superbe appartement à Cannes, sur la Croisette.
    • Tino Rossi y reçoit Francis Lopez, et fixent ensemble les derniers détails à la future opérette qu’ils préparent ensemble pour la rentrée 1963 : Le Temps des Guitares.

Ci-dessus : Tino et Lilia Rossi reçoivent, dans le nouvel appartement cannois sur la croisette, Francis Lopez et son épouse Anja Lopez.

Photographie Wehrlé – Juin/juillet 1963 – Coll. C. R-V.

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  • Puis en Août 1963, Tino part en vacances au Scudo à Ajaccio, et y invite aussi Francis Lopez !

Ci-dessus : sur la terrasse du Scudo, Antoine Bonelli donne la sérénade à la guitare, pour Tino et Laurent Rossi, et pour Francis et Anja Lopez.

Photographie Rippert – Août 1963 – Coll. C. R-V.

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  • Le 28 septembre 1963 débutent les représentations de l’opérette Le temps des guitares, à l’A.B.C de Paris, et c’est un nouveau triomphe pour Tino Rossi, et ce nonobstant la vague yéyé qui emporte tout sur son passage en 1963…
    • En effet, pour toutes les gloires d’avant-guerre les plus réputées de la Chanson Française, l’année 1963 s’avère dramatique : la société Pathé-Marconi décide sans vergogne de prendre le tournant yéyé en se séparant de toutes les immenses vedettes d’avant-guerre ayant pourtant fait la fortune de ce groupe… Les Jean Sablon ou Charles Trenet sont tout simplement virés comme des malpropres, la charrette n’épargne pas les dames non plus… Bref, place aux ados boutonneux pas tout à fait finis qui vont hurler leur chewing-gum en franglais et briser les fauteuils, sur des orchestrations arrangées au rabais…
    • Mais de toutes ces gloires, deux ne seront pas virées… Tout d’abord Édith Piaf qui décède le 11 octobre 1963 et se retrouve de facto panthéonisée… Mais aussi Tino Rossi qui sauve son contrat, et pour une bonne raison : M. Tino Rossi est alors un gros actionnaire du groupe Pathé-Marconi, et à ce titre-là, il est inamovible. C’est donc ainsi qu’il a pu réussir à traverser le léger creux de 1961-1963 dû à la déferlante yéyé… Comme quoi, l’on n’est jamais trop prudent, et Tino Rossi, en réinvestissant une partie de ses plus-values dans le capital de Pathé-Marconi a-t-il pu éviter le pire !
  • Le 11 octobre 1963, Tino Rossi vient se recueillir sur la dépouille d’Édith Piaf, décédée la veille, qui repose dans son appartement. C’est un choc pour toute la France, même si tous savaient Édith très malade depuis de nombreuses années. Tino la connaissait depuis au moins 1943 lorsqu’elle lui écrivit le succès Ce matin même pour le film « Le chant de l’exilé ».

Ci-dessus : Tino Rossi chez Édith Piaf qui vient de décéder en ce triste jour.

  • Tino s’entretient avec Danielle Bonel, la secrétaire d’Édith.
  • Assise sur le canapé en second plan, Lilia Vetti, l’épouse de Tino.

Photographie Pagès – 11 octobre 1963 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi sortant de chez Édith Piaf après s’être recueilli devant la dépouille de la Grande Chanteuse.

Photographie AGIP – 11 octobre 1963 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : obsèques d’Édith Piaf. Passage du cortège au niveau du boulevard de Ménilmontant à Paris.

  • Tino est présent, non loin derrière Théo Sarapo.

D’après planche contact apocryphe – 14 octobre 1963 – Coll. C. R-V.

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  • Le 4 décembre 1963, Tino Rossi est le grand invité de Radio Luxembourg à l’occasion des 30 ans de carrière de Tino Rossi. Un dîner pantagruélique est donné, où Tino est entouré de vingt tinorossistes femmes, dont la doyenne des admiratrices est alors âgée de 95 ans (Mme Alzire Bezault) et la benjamine âgée de 17 ans (Mauricette Beghin). Elles ont été choisies par tirage au sort parmi 100.000 portraits adressés à Radio-Luxembourg…

Ci-dessus : Tino Rossi pendant le banquet Radio Luxembourg « Bravo Tino Rossi » pour ses 30 ans de carrière.

  • à gauche : la doyenne des admiratrices, Mme Alzire Bezault (95 ans)
  • à droite : la benjamine des admiratrices, Mlle Mauricette Beghin (17 ans)

Photographie AGIP – 4 décembre 1963 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : lors du lunch, Tino Rossi cerné par les admiratrices, dont la doyenne de 95 ans, Mme Alzire Bezault qui l’embrasse très fort.

Photographie AGIP – 4 décembre 1963 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi consulte les albums photographiques du concours des 100.000 portraits d’auditrices dont 20 auront été tirées au sort pour cette journée mémorable.

Photographie Radio Luxembourg – 4 décembre 1963 – Coll. C. R-V.

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  • Le 19 décembre 1963, à l’occasion de la première du film Le Cardinal projeté à l’Opéra Garnier (de Paris), Tino Rossi est invité d’un gala présidé par M. le Ministre des Affaires Culturelles – André Malraux.
    • Tino y interprète l’Ave Maria de Schubert en duplex de l’Église Notre-Dame de Paris accompagné par les grandes orgues jouées par Pierre Cochereau.

En 1964, Tino Rossi est essentiellement mobilisé pour l’opérette Le Temps des Guitares qui se jouera à Paris jusqu’au 11 octobre 1964.

  • Début Janvier 1964 (avant le 8) Tino Rossi participe avec les petits chanteurs à la croix de bois, à un gala au profit des médaillés militaires, en présence d’André Malraux, à l’Opéra Garnier de Paris. Il y chante notamment l’Ave Maria.
  • Le 25 janvier 1964, Tino Rossi couronne la reine des Corse de Paris 1964 à Noëlle Salvarelli.
  • Le 20 février 1964, Tino Rossi et Franck Pourcel reçoivent le prix de la Caravelle d’or lors du baptême de leur disque Lune de miel au Portugal, à la Maison du Portugal à Paris.
  • Le 6 mars 1964, Tino participe au 34ème Gala de l’Union des Artistes, au Cirque d’Hiver – Bouglione.
  • En Mai 1964, Tino Rossi participe au Festival de Cannes.

Ci-dessus : Tino Rossi en compagnie de l’actrice et chanteuse Jacqueline Danno, au Festival de Cannes 64′.

Photographie Agip – Mai 1964 – Coll. C. R-V.

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  • Le 25 juillet 1964, à 21H15, durée 45 minutes sur Paris Inter, émission radio avec Tino Rossi : « Croisière en méditerranée ».
  • En Juillet/Août 1964, Tino Rossi est en vacances chez lui, au Scudo, à Ajaccio. Il reçoit d’ailleurs cette année-là à la toute fin Juillet (le 28 ou 29 juillet 1964), dans sa propriété, les chanteuses Sylvie Vartan et Françoise Hardy, qui feront toutes deux une belle carrière, ainsi que le chanteur Franck Alamo et le photographe Jean-Marie Périer. (Sylvie Vartan et Frank Alamo étaient venus en galas à Ajaccio, à l’Empire les 27 et 28 juillet 1964, et Françoise Hardy était de passage en Corse avant le début de sa tournée en Italie le 31 juillet 1964, tandis que Sylvie Vartan était déjà repartie en France continentale, pour donner un gala le 30 juillet 1964 à Juan-les-Pins).
  • Le 15 août 1964, Tino Rossi chante à Ajaccio lors de la messe du souvenir dédiée à Napoléon Ier – Empereur.
  • Le 14 septembre 1964, Tino Rossi est en gala au Concert Pacras à Paris (vu courrier Vandr.). Diffusé sur Europe n°1.

En 1965, Tino Rossi est essentiellement mobilisé pour l’opérette Le Temps des Guitares qui se joue dans toute la France.

  • Le 30 mars 1965, Tino Rossi et Fernandel tous deux récompensés de leur prix aux Bravos du Music-Hall (des mains applaudissant).
  • Le 12 avril 1965, Tino Rossi est en gala à Bruxelles.
  • Vendredi 23 avril 1965, Tino Rossi à 20H10 durée 50 minutes sur Europe N°1, émission radio avec Tino Rossi : « Les Bravos du Music-Hall ».
  • Le 6 juillet 1965, Tino Rossi est présent à Ajaccio, pour la réouverture du Casino Municipal.
  • Le 14 août 1965, Tino Rossi en gala radiodiffusé sur Europe N°1 de 20H à 22H, avec un tour de chant de ses trois opérettes ; il est interviewé par Claude Dufresne.
  • Le 15 septembre 1965, Tino Rossi est en gala au Concert Pacras à Paris (vu programme).
  • Le 12 octobre 1965, Tino Rossi est en gala Musicorama 65 au Bataclan au profit du Musée de la Chanson créé par Louis Merlin. Tino, seul chanteur au milieu de chansonniers, clôture le gala par 3 ou 4 chansons et son traditionnel pot-pourri des chansons de Vincent Scotto.
  • Le 2 décembre 1965, Tino Rossi, après l’émission télévisée triomphale Le Palmarès des Chansons, dont il était l’invité principal, qui lui a valu une fois de plus le succès incontesté, passe la fin de soirée au Cabaret-Restaurant Au Temps des Guitares, entouré de ses amis et des professionnels du show-business.
  • En Décembre 1965, Tino Rossi est en vacances à Megève.
  • Le 14 décembre 1965, Tino Rossi participe à l’inauguration, à Marseille, de la statue en l’honneur de Vincent Scotto par M. le Maire de Marseille – Gaston Defferre, en présence de Marcel Pagnol.

Ci-dessus : inauguration, à Marseille, Place aux Huiles, du buste en hommage à Vincent Scotto.

  • de g-à-d au 1er plan : M. Marcel Pagnol, M. le Maire de Marseille – Gaston Defferre, M. Tino Rossi.

Photographie AGIP – 14 décembre 1965 – Coll. C. R-V.

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  • Le 22 décembre 1965, Tino Rossi est présent le soir de la 1500 ème représentation de la Revue « Avec Frénésies » du Casino de Paris, dont la vedette Mick Micheyl a organisé une grande collecte de jouets pour les enfants nécessiteux.

Ci-dessus : Mick Micheyl et Tino Rossi dansent et boivent ensemble le verre de l’amitié, pour la 1500 ème de la revue Avec Frénésie, menée par Mick, au Casino de Paris.

Photographie AGIP – 22 décembre 1965 – Coll. C. R-V.

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En 1966, Tino Rossi va retourner au Canada pour y jouer l’opérette Le Temps des Guitares.

  • Tout Janvier et Février 1966, Tino Rossi est en vacances à Cannes (où il a acheté un appartement sur la croisette depuis 1963), pour se refaire une santé avant son départ pour le Canada.
  • Le 2 mars 1966, Tino Rossi assiste à la première de la revue Désirs de Paris, au Lido de Paris, menée par Line Renaud, de retour de deux ans à Las Vegas, USA.
  • Le 15 mars 1966, Tino Rossi s’embarque sur le paquebot United States, avec toute la troupe parisienne du Temps des Guitares, dont Jacqueline Boyer et Jean-Marie Proslier pour le Canada (voir détail sur la page Tino Rossi et l’Opérette.) 
  • Le 16 mars 1966, Tino Rossi croise sur le paquebot United States S.M. le Duc de Windsor, ex-Roi Edouard VIII.
    • Le Duc de Windsor, le soir même, réquisitionne le pianiste du bord et invite dans sa suite Tino Rossi pour un apéritif suivi d’un concert particulier, où le Duc et Tino Rossi chanteront toutes sortes de chansons, accompagnés par le pianiste.

Ci-dessus : Tino Rossi qui rencontre fortuitement S.M. le Duc de Windsor sur le paquebot du United States en partance pour les USA.

Photographie LHOMMET- 16 mars 1966 – Coll. A. Brochet

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  • Le 5 mai 1966, Tino Rossi et toute la troupe de l’opérette Le Temps des Guitares est retour en France, au port du Havre.
  • En été 1966, Tino Rossi est en vacances chez lui, au Scudo, à Ajaccio, jusqu’au 25 septembre environ.

Ci-contre : Tino Rossi en vacances à Ajaccio.

Photographie X- Août  1966 – Coll. C. R-V.

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  • Début octobre 1966, Tino Rossi part en Belgique puis en Suisse pour quelques émissions TV et galas avant de poursuivre sa tournée en France.
  • Le 22 octobre 1966, Tino Rossi est en gala à Cassis, au Casino Municipal.
  • Le 4 décembre 1966, Tino Rossi participe avec moult vedettes dont Line Renaud ainsi que Henri Varna, au Bal Fou Fou – La Nuit la plus Londres, organisé par Eddie Barclay et son épouse Marie-Christine au Pavillon d’Armenonville.

Ci-dessus : grande fête au Pavillon d’Armenonville pour Le Bal FOU FOU – La nuit la plus Londres – organisé par Eddie Barclay !

  • de gauche à droite : Marie-Christine et Eddie Barclay,
  • Tino Rossi (en écossais),
  • Franck Pourcel (en Sheikh),
  • Line Renaud,
  • Henri Varna.

Photographie AGIP – 4 décembre 1966 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : grande fête au Pavillon d’Armenonville pour Le Bal FOU FOU – La nuit la plus Londres – organisé par Eddie Barclay !

  • de gauche à droite : Simone Simon, Dany Robin et Tino Rossi

Photographie Le Parisien – 4 décembre 1966 – Coll. A. Brochet

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  • Le 31 décembre 1966, Tino Rossi, son épouse Lilia et son fils Laurent réveillonnent à Marseille, dans le célèbre restaurant La Mer, face à l’hippodrome, propriété de M. et Mme Louis Milliard. Tino préside la soirée entouré de ses amis, tels M. le Maire de Cassis – Emmanuel Agostini. 300 participants en tout.
    • Au cours de cette soirée, à minuit pile, Tino Rossi prend place sur la scène et débute le gala de bienfaisance donné au bénéfice de la Croix Rouge Française.
    • Accompagné au piano par Serge Bessière et son ensemble, il interprétera notamment AjaccioMerci Chérie, Ô ma mie ô ma Mireille, l’Ave Maria de Schubert, la Complainte corse… Pour conclure par son habituel pot-pourri des chansons de Vincent Scotto.

En 1967, année très variée et très active pour Tino Rossi (tournées, nombreux enregistrements, émissions TV…).

  • Le 14 février 1967, événement bien triste, l’inhumation de Martine Carol se déroule à Cannes, au cimetière du Grand Jas, en présence de Tino et Lilia Rossi, ainsi que l’épouse de M. Jacques Médecin, Maire de Nice.
  • Le 24 février 1967, Tino Rossi est présent pour la première du festival de patinage artistique Holiday on Ice, au Palais des Sports de Paris, qui se tient jusqu’au 9 avril 1967.
 
 
 

Ci-dessus : Tino Rossi cerné et pris en main par les patineuses professionnelles dans les coulisses du Palais des Sports de Paris, pour le spectacle Holiday on Ice.

Photographie Agip – 24 février 1967 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi en pleine conversation avec Jonny Holiday, le chimpanzé patineur sur glace de la compagnie Holiday on Ice.

Photographie Agip – 24 février 1967 – Coll. C. R-V.

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  • Le 4 avril 1967, Tino Rossi et Enrico Macias participent au grand gala de la chanson corse Musicorama 67 d’Europe n°1 à l’Olympia de Paris.
  • À partir du 3 mai 1967, Tino Rossi est en tournée en Côte d’Ivoire à Abidjan, puis au Sénégal à Dakar.

Ci-dessus : Tino Rossi à Paris, en partance pour Abidjan, pour une tournée en Côte-d’Ivoire puis au Sénégal.

Photographie Dalmas – 2 mai 1967 à 23H00 – Coll. C. R-V.

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  • Le 4 juin 1967, Tino Rossi est en gala avec Les Surfs à Rozier, dans la Loire ; Tino est accompagné par Pierre Spiers et son orchestre.
  • En Juin/Juillet 1967, Tino Rossi est en tournée de gala à La Réunion et à Madagascar : Tino est accompagné par Pierre Spiers et son orchestre.

Ci-dessus : Tino Rossi à l’aéroport de Tananarive, à Madagascar, pour se produire en gala, en présence des personnalités du cru venues l’accueillir.

Photographie X – Juin/Juillet 1967 – Coll. A. Brochet.

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Ci-dessus : Tino Rossi et son épouse Lilia, reçu par M. le Président de la République au Palais de l’Élysée, pour une réception de nombreuses personnalités du monde des arts et lettres et du spectacle.

Photographie Agip – 7 décembre 1967 – Coll. C. R-V.

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  • Samedi 9 décembre 1967 : pour la première fois, visite des tinorossistes chez Tino Rossi (avec Lilia présente) à Neuilly-sur-Seine au 21, Boulevard Richard-Wallace : M. René Guihuit, M. Georges Bruneau, M. le Président du Club Tino Rossi – Michel Vandrôme (durée 2 heures – de 15H30 à 17H30).

Ci-dessous : Tino Rossi chez lui où il reçoit ce jour trois tinorossistes ; ici avec M. René Guihuit.

Photographie X – 9 décembre 1967 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessous : Tino Rossi chez lui où il reçoit ce jour trois tinorossites.

Photographie X – 9 décembre 1967 – Coll. C. R-V.

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  • Les 15 et 16 décembre 1967, Tino Rossi est en gala au Maroc, à Casablanca, au Grand Théâtre.

En 1968

  • Le 23 janvier 1968, Tino Rossi est présent à l’Hôpital Américain de Neuilly-sur Seine, pour la levée de corps d’une vieille amie artiste qui vient de disparaître : la Môme Moineau, une ancienne gloire de la chanson des années 1920. Tino présente ses condoléances au veuf : M. Felix Benitez-Rexach.

Ci-dessus : Tino Rossi présentant ses condoléances à l’époux de la Môme Moineau, à l’Hôpital Américain de Neuilly-sur-Seine.

Photographie AFP – 23 janvier 1968 – Coll. A. Brochet

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  • Le 10 février 1968, Tino Rossi est invité d’honneur aux Jeux Olympiques de Grenoble.
  • Du 11 au 17 février 1968, Tino Rossi participe au Festival de Télévision de Monte-Carlo en tant qu’invité d’honneur.

Ci-dessus : Tino Rossi invité au Festival de Télévision de Monte-Carlo 1968, et en profitant un peu plus tard donner pour un tour de chant.

Photographies De Hoe – Février 1968 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi invité au Festival de Télévision de Monte-Carlo 1968, et en profitant pour donner le coup d’envoi d’un match de football entre deux équipes de « télévision ».

  • Une fois dans les tribunes, Tino Rossi est assis à la droite de Denise Glaser, qui est aussi invitée du Festival.

Photographies De Hoe – Février 1968 – Coll. C. R-V.

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  • Le 23 février 1968, Tino Rossi part en Afrique Noire pour une série de galas.
  • Le 5 mars 1968, Tino Rossi et son épouse Lilia participent à la Soirée des Couples les plus Unis de Paris, chez Castel. Soirée donnée à l’occasion de la sortie du dernier roman de Jacques Robert intitulé Rupture.

Ci-dessus : Tino Rossi qui chante avec Paul Meurisse (comme à ses débuts) sous le regard de Lilia Vetti, accompagné par les violons tziganes, chez Castel ; entourés des couples les plus unis de Paris.

 Photographie AGIP – 5 mars 1968 – Coll. C. R-V.

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  • Le 22 mars 1968, Tino Rossi sur Radio Luxembourg pour l’émission : « Disques à la Demande » de 21H00 à 22H00, où il chante en direct, en interprétant les titres que les auditeurs lui demandent directement par téléphone.
  • Tino interprète : Guantanamera, Marinella (à la demande de Jean Gabin – au téléphone), Petit papa Noël, C’est ma chanson, Le plus beau tango du monde, Une rose, Ô Corse, île d’amour, Tant qu’il y aura des étoiles, Les lilas blancs, La dernière valse, Ave Maria (de Schubert), Tchi-Tchi, L’Ajaccienne (à la demande de Jacqueline pagnol – dans le public) et conclut par C’est à Capri.
    • C’est dans cette émission que Tino Rossi chante pour la première fois en public la chanson Une Rose. Il explique qu’il a choisi cette chanson proposée par EMI par ce qu’elle lui plaisait, et qu’une fois choisie par lui-même pour l’enregistrer, on lui a révélé que la musique avait été composée par son fils Laurent.

Ci-contre : billet d’entrée au gala Tino Rossi à Chaumont-Gistoux du 23 juin 1968. (Coll. C. R-V.)

  • Le 30 juin 1968, Tino Rossi en gala à Genève (Suisse), à la Salle de la Réformation, accompagné par Fred Ermelin et son ensemble. Diffusé à la TVR.
  • Le 20 juillet 1968, Tino Rossi en gala à Brive-la-Gaillarde.
  • Le 21 juillet 1968, Tino Rossi en gala à Tauves.
  • Le 4 août 1968, Tino Rossi est en gala à Lembeye (64), dans les arènes, accompagné par Jean Bernard et son orchestre.
  • Le 12 août 1968, Tino Rossi en Gala à Trouville pour ses 35 ans de scène.
  • Du 17 août au 10 octobre 1968, Tino Rossi est en vacances au Scudo, Ajaccio.
  • Le 12 octobre 1968, Tino Rossi participe à La Grande Nuit Corse, à Alfortville, au Palais des sports, gala présidé par M. le Maire d’Alfortville – Joseph Franceschi, avec comme chanteurs invités : Tino Rossi, Lucien Pieve, Michel Lucky, Albert Santoni, Regina & Bruno, Luc Vico, Antoine Ciosi et Maryse Nicolaï. Orchestre Nicoli.
  • Le 26 décembre 1968, Tino Rossi participe, avec moult personnalités, au cocktail donné à Paris, dans les Salons Paul Ricard, pour fêter la parution de la 5ème édition de l’Annuaire Mondial des Corses, présenté par son créateur-éditeur M. Xavier Moreschi.
    • Au cours du cocktail, La Reine des Corses de Paris 1968 – Josette Osty-Campana remet notamment à Tino Rossi ainsi qu’à M. le Maire de Neuilly-sur-Seine – Achille Peretti, une médaille de la Monnaie de Paris en or fin, à l’effigie de Napoléon Ier – Empereur.
  • Fin Décembre 1968, Tino Rossi déménage. Il quitte la villa du 21, Boulevard Richard Wallace où il louait un étage de cette ancienne propriété du sulfureux homme d’affaires Alexandre Stavisky, pour un somptueux appartement qu’il achète au 40, Boulevard Maillot – toujours à Neuilly-sur-Seine.
    • En raison des travaux dans le nouvel appartement restant à achever, Tino Rossi doit patienter plusieurs jours en Janvier 1969 dans une suite de l’Hôtel Ritz avec son épouse Lilia et son fils Laurent.

En 1969, Tino Rossi récidive avec Le Marchand de Soleil, de nouveau sur la scène du Théâtre Mogador, devenu le Théâtre Henri Varna-Mogador en hommage à son directeur depuis 1940, décédé le 2 avril 1969.

  • Le 13 février 1969, Tino Rossi en gala à Genève, au Victoria-Hall. Complet. Puis à Lausanne au Théâtre de Beaulieu (le 17 février probablement)

Ci-dessus : Laurent, Tino et Lilia en repos quelques jours sur leur bateau, le Tilipou, sur la Croisette, à Cannes.

Photographie P.I.P – Février/Mars 1969 – Coll. C. R-V.

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  • Le 14 mars 1969, Tino Rossi chante en direct sur RTL, dans l’émission RTL Non Stop, animée par Philippe Bouvard de 16H30 à 18H00. Il y interprète notamment les titres suivants : Une rose, Guantanamera, Ave Maria, Petit Papa Noël, La dernière valse, Ajaccio, les pots-pourris de ses opérettes et celui des chansons de Vincent Scotto…
  • Le 29 mars 1969, Tino Rossi en gala à Savigny-sur-Orge, dans le cadre du bicentenaire de Napoléon Ier, Empereur. Nuit Impériale organisée par Europe N°1.
    • Les festivités se déroulant sur 2 jours, les 29 et 30 mars 1969.

Ci-contre : billet d’entrée aux festivités de la Nuit Impériale. (Coll. C. R-V.)

Ci-dessus : Tino Rossi lors de la Nuit Impériale, entouré des comédiens à la mode Empire.

Photographie Baldoni – 29 mars 1969 – Coll. C. R-V.

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  • Le 1er mai 1969, Tino Rossi en gala à Valence, avec Pierre Perret, pour la fête du muguet.
  • Le 13 juin 1969, Tino Rossi est reçu par Jacques Paoli sur Europe n°1 dans l’émission Europe-Midi.
  • Du 14 juin au 28 juin 1969, Tino Rossi est en cure.
  • Le 17 juillet 1969, Tino Rossi est en gala à la Kermesse de la Bière, à Maubeuge.
  • Le 28 juillet 1969, Tino Rossi est en gala à Orthez, aux arènes du Pesqué, animé par Jean Donda, accompagné par Jean Bernard et son orchestre. Nicoletta est aussi du spectacle.
  • Du 1er août au 13 septembre 1969, Tino Rossi est en vacances au Scudo, Ajaccio, malgré les menaces de mort dont il est alors l’objet en Corse.
  • Le 15 août 1969, Tino Rossi chante devant 50.000 personnes l’hymne religieux des corses (Dio vi salve Regina) pour les célébrations du bicentenaire de Napoléon Bonaparte, debout sur le toit de la gare maritime d’Ajaccio. Il interprétera aussi L’Ajaccienne. M. et Mme le Président de la République Georges Pompidou sont présents en cette occasion.
  • Le 14 septembre 1969, Tino Rossi est en gala à Cambrai. Ce gala clôt 60 dates de concerts à guichets fermés.
  • Le 2 octobre 1969, Tino Rossi est présent au Théâtre Mogador, qui est rebaptisé ce jour Théâtre Henri Varna – Mogador, au cour d’une cérémonie présidée par M. le Secrétaire d’État à la petite et moyenne industrie – Gabriel Kaspereit, en hommage à son directeur récemment disparu.

Ci-dessus : cérémonie d’inauguration du Théâtre Henri Varna-Mogador.

  • de g-à-d : Roland Petit, Paulette Merval, Tino Rossi, M. le Secrétaire d’État – Gabriel Kaspereit, Maurice Chevalier et Marcel Merkès.

Photographie X – 2 octobre 1969 – Coll. C. R-V.

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  • Le 6 octobre 1969, Tino Rossi couronne à Nice la Reine de la Côte d’Azur 1970 (Eva Miller, 22 ans, comédienne).

Ci-dessus : M. Tino Rossi, après son tour de chant à Nice, couronne Mademoiselle Eva Miller (22 ans) Reine de la Côte d’Azur 1970.

Photographie AFP – 6 octobre 1969 – Coll. C. R-V.

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  • Le 17 octobre 1969, Tino Rossi est l’invité sur RTL de Philippe Bouvard, dans son émission RTL Non-Stop. Il vient y annoncer le début prochain de son opérette Le Marchand de Soleil à Mogador. Date initiale de début : le 24 octobre 1969. Sera reportée de quelques jours pour raison de fatigue de Tino.

Ci-dessus : Tino Rossi et Laurent Rossi au cours d’une séance de poses.

Photographie X – 1969 – Coll. C. R-V.

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  • Le 8 novembre 1969, il est annoncé dans la presse que Tino Rossi va enregistrer  un album 33 tours sur des airs de musique classique, notamment de Gabriel Fauré et Henri Duparc… Il doit alors être accompagné par le pianiste virtuose Samson François. Malheureusement, la santé de Samson François décline peu après (il décédera le 22 octobre 1970) et ce beau projet tombe à l’eau. Il faudra attendre 1973 pour que Tino enregistre un album classique qui sortira sous le titre : Les plus belles mélodies classiques.

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Suite de la biographie de M. Tino Rossi en cliquant sur le lien ci-dessous :