Tino Rossi – Biographie générale 3/6.

… puis arrive Petit papa Noël !

En 1946, Tino Rossi tourne d’abord le film Le Gardian qui nous fait découvrir le monde gitan. Une partie des extérieurs est d’ailleurs tournée sur les plages de Camargue encore truffées de mines.

Tino Rossi enchaîne avec le tournage du film Destins de Richard Pottier où il tient un double rôle.

Dans le film Destins, la chanson principale du film prévue pour être LE SUCCÈS s’intitule «Destin», un superbe slow-fox orchestré à l’américaine de grande qualité, la musique étant signée Alex Alstone.

Le scénario initial du film Destins prévoyait aussi que Tino interprétât, en français, un negro spiritual avec des chanteurs noirs new-yorkais, qui, selon Tino Rossi, avaient des voix magnifiques. Mais, en Mai 1946, les artistes sont alors malheureusement rappelés précipitamment aux États-Unis, peu avant le début du tournage du film, et le scénariste et dialoguiste Carlo Rim doit alors très-vite revoir sa copie. Dans un premier temps, Carlo Rim pense à remplacer le groupe noir-américain par des noirs de Montmartre, mais très vite, Tino pense que cela va manquer de naturel.

Puis, dans la discussion avec Carlo Rim, Tino se rappelle qu’il avait autrefois joué la Pastorale Provençale à Aix-en-Provence (les 25 et 26 décembre 1932). Du coup Tino lui dit qu’il faudrait créer une chanson de Noël, mais pas un Noël Provençal, mais un Noël français, un Noël chanté en français, que tout le monde comprenne ; un nouveau Noël. Tino précise : « Je ne veux pas de Noël provençal. Je veux un Noël français. »

Du coup, pendant des jours et des jours, Tino Rossi reçoit moult compositeurs qui viennent lui jouer des airs à domicile… Tino écoute donc des multitudes d’airs qui le laissent souvent indifférent, agacé, voire moqueur.

Puisqu’un enfant tient un grand rôle dans ce film qui doit sortir au mois de décembre, Tino Rossi souhaite donc une création française de Noël.

En désespoir de cause, son ancien impresario Émile Audiffred rend visite à Tino Rossi accompagné par le compositeur Henri Martinet (1909-1985) et au cours de la discussion tripartite, lui suggère de jouer au piano une mélodie de Noël intitulée Petit papa Noël, enregistrée à la SACEM le 4 avril 1944, enfouie au fond de ses tiroirs après avoir fait un bide dans leur revue intitulée Ça reviendra ! – donnée au théâtre de l’Odéon à Marseille pendant la guerre (du 5 avril au 2 mai 1944), et au théâtre des Célestins à Lyon (les 27, 28 et 29 mai 1944) interprétée sur scène par un certain Xavier Lemercier, un chansonnier peu connu du grand public. Mais le public n’avait pas été touché par la lettre d’un enfant demandant au Père Noël de ne lui apporter ni soldats, ni guerre, mais de lui offrir le retour de son papa, prisonnier de guerre en Allemagne. Sans doute le sujet abordé était-il trop lourd et trop triste en ces temps d’occupation, où les gens n’avaient pas besoin de revivre au cour d’un spectacle leur si pénible quotidien dont ils tentaient de sévader…

Henri Martinet répond à Émile Audiffred : «Mais non, ça a pris un bide à Marseille, je ne peux pas lui jouer ça…»  Mais Tino Rossi déclare : « Mais écoute ! joue-là, qu’est-ce que tu risques, tu es là, ici maintenant, que tu joues ça ou autre chose ? »… Et aux premières mesures, Tino, lui, « sent » instantanément la chanson et la fredonne en boucle. Sur de nouvelles paroles de Raymond Vincy, son Petit papa Noël est né… La chanson, qualifiée de « berceuse » dans le scénario, comporte d’ailleurs un couplet qui n’a jamais enregistré sur disque.

Dans l’urgence, il est alors décidé par Tino Rossi et la Production de remplacer la chanson prévue avec le groupe de gospel par la chanson pour enfant intitulée « Petit papa Noël ».

Ainsi, le 6 novembre 1946, la chanson est-elle enregistrée au studio Columbia et a droit à ses deux prises réglementaires.

Il est finalement retenu, pour la commercialisation, la 2ème prise ayant pour numéro de cire : CL8242-2, malgré d’énormes fortè menant à de considérables distorsions en fin de disque, le niveau d’enregistrement ayant été mal réglé et mal régulé notamment à cause d’un chœur trop imposant, ce qui provoquait de surcroît une usure prématurée des disques dès la première lecture sur un phonographe.

  • L’on n’ose à peine imaginer les défauts encore pires dont la 1ère prise rejetée portant le numéro de cire CL8242-1 devait être affublée…

Qu’à cela ne tienne, étant donné que cette chanson n’était en fait qu’un bouche-trou, choisie et enregistrée à la va-vite, et qu’elle n’était pas destinée à devenir le grand succès du film, elle est commercialisée malgré les énormes problèmes techniques survenus durant l’enregistrement…

Le disque est donc commercialisé sous la référence Columbia LF 232 le 18 décembre 1946, jour de la première projection du film Destins dans les salles obscures.

Ci-contre : couverture du supplément catalogue des Disques Columbia (n°9 – Janvier/Février 1947), dont Tino Rossi figure en couverture, dans le nouveau film Destins.

(Coll. C. R-V.)

Coup de théâtre ! Dès la sortie du film, la chanson bouche-trou connaît le succès phénoménal à l’échelle de toute la planète que l’on sait.

  • Anecdote :  ce succès, qui s’avérera constituer le plus grand de Tino Rossi, n’avait point du tout été anticipé, comme tous les succès mondiaux, d’ailleurs, telle la chanson « La mer » affublée des mêmes problèmes techniques, et sortie alors qu’elle n’aurait jamais dû l’être, Charles Trenet l’ayant refusée expressément à cause de ces problèmes techniques, Columbia profitant alors d’une absence ultérieure de Charles aux USA pour l’éditer en douce. Manœuvre qui finalement s’avérera malgré tout payante !

De ce fait, Columbia s’est retrouvé devant un dilemme ! « On » avait validé une matrice qui était techniquement mal enregistrée. Si cette chanson était passée inaperçue, ceci n’aurait posé aucun problème à quiconque. Mais dans le cas présent, cette édition devenait problématique, en terme de qualité vu la célébrité acquise par cette chanson.

Il fut donc décidé en 1948 de réenregistrer la chanson « Petit papa Noël » en bénéficiant de surcroît du dernier né des perfectionnements techniques de l’enregistrement des 78 tours.

En effet, depuis Janvier 1948, l’enregistrement n’est plus gravé directement sur un flanc de cire, mais il est au préalable enregistré sur un fil de fer. Cette technique, bien que rajoutant un peu de bruit de fond, présente l’intérêt de mieux restituer les sons aigus, et surtout a pour avantage d’autoréguler les éventuelles saturations de niveau, car le fil de fer a pour avantage d’être quasiment insaturable au niveau magnétique, même si l’on surcharge le niveau d’enregistrement, le fer va réguler naturellement le niveau enregistré s’il est excessif, en l’écrêtant en douceur !

Ainsi, dans le cas présent, si l’on réenregistre la chanson « Petit papa Noël », le problème des saturations dues à un chœur trop imposant disparaîtront « comme par miracle ».

Le 20 février 1948, il fut donc procédé à une nouvelle séance d’enregistrement avec la nouvelle technique du fil de fer, d’où la sonorité sensiblement différente et propre à cette technologie, pour peu que nous comparions avec les deux 78 tours différents et que nous ayons l’oreille musicale.

Un nouveau numéro de cire fut donc attribué, le CL8526. La première prise se déroula sans encombre et fut validée sous le numéro CL8256-1.

Discrètement, la nouvelle matrice remplaça la précédente, ceci ne fut même jamais signalé sur les catalogues des disques Columbia ; le disque conservant d’ailleurs la même référence commerciale LF232…

Seule une attention particulière permet de s’apercevoir de cette discrète substitution (voir ci-dessous)

Ci-dessus : 78 Tours LF232 – Petit papa Noël – CL8242.2 – enregistré le 6 novembre 1946.

Exemplaire pressé en 1947.

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Ci-dessus : 78 Tours LF232 – Petit papa Noël – CL8526.1 – enregistré le 20 février 1948.

Exemplaire pressé en 1949/50.

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Fort du succès de la chanson « Petit papa Noël » dès la sortie en salle du film « Destins » Tino Rossi la chante pour la première fois en public sur la scène de l’A.B.C, lors de sa rentrée le 27 février 1948, où il effectue encore cette année un tour de chant de plusieurs semaines. Il remporte un phénoménal succès rien qu’avec cette chanson… Mais il interprète en introduction : Je rêve aux étoiles, les chansons extraites du film Le chanteur inconnu, ainsi que Adios pampa miaHeureux le cavalier, l’Ave Maria de Schubert

En ce premier vrai Noël depuis 1938, voici un cantique laïc qui arrive opportunément pour restaurer la plus traditionnelle des fêtes familiales et répondre aux instructions gouvernementales (pas de chants religieux dans les écoles de la République) mises en place avec zèle par le ministre Marcel-Edmond Naegelen.

Ci-dessus : Tino distribuant son Petit papa Noël aux enfants lors d’une soirée de charité.

Photographie X – Circa 1970 – Coll. C. R-V.

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Dans la foulée de ce triomphe, Tino Rossi multipliera les enregistrements de chants de Noël, notamment Petite étoile de Noël (R. Legrand, J.D. Norman ; G. Diamant, 1952), Noël blanc (1955), version française signée Francis Blanche du fameux White Christmas créé par Bing Crosby en 1941, C’est Noël (H. Betti ; J. Manse, 1956) destiné à Fernandel pour le film Honoré de Marseille, Douce nuit (1960), Noël des enfants oubliés (L. Rossi, P. Levant ; J. Lavande 1968)

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Ci-dessus : Histoire et Genèse de la chanson « Petit Papa Noël » en 1946, présentée par nos soins.

  • Contextualisation de l’époque,
  • Genèse,
  • Présentation des principaux disques et enregistrements commercialisés autour du « Petit Papa Noël »

Video C. R-V – 31 janvier 2024 – Coll. C. R-V.

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Premier chanteur français à obtenir un disque d’or

Tino Rossi devient, le 29 janvier 1953, pour ses 20 années de carrière, le premier chanteur de nationalité française à obtenir un disque d’or et, pour la circonstance, « le seul à avoir reçu ce disque en or massif 22 carats ».

  • Tino Rossi reçoit ce disque d’or massif 22 carats, où est gravé le titre Petit papa Noël, pour l’ensemble de sa carrière et de ses 250 titres jusques alors enregistrés et édités depuis ses débuts dans l’industrie du disque, 20 ans auparavant.
  • Il convient de préciser que M. Fédor Chaliapine, le chanteur d’opéra de nationalité russe, installé à Paris, a reçu le premier disque d’or en France en Mars 1933, à l’occasion des 30 ans de son premier enregistrement : Les Bateliers de la Volga.

Ci-dessus : Tino Rossi présentant chez lui, au 40, boulevard Maillot à Neuilly-sur-Seine, son premier Disque d’Or, massif 22 carats, au format 78 Tours/25cm.

  • de g-à-d : M. René Guihuit, futur Président du Club Tino Rossi ; Médecin Général – Henry Distinguin et M. le Président du Club Tino Rossi – Michel Vandrôme.

Photographie X – 16 février 1975 – Coll. C. R-V.

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Malgré l’opacité volontairement entretenue par l’industrie du disque sur ses records, qu’il soit estimé écoulé à 5,711 millions de 45 tours (singles), 30 millions d’exemplaires, voire « 35 millions, dont 20 millions pour la France seule », Petit papa Noël, « véritable phénomène dans l’histoire de la chanson française », est unanimement considéré comme le titre le plus vendu de l’histoire du disque en France.

Petit papa Noël est aussi, d’après un sondage effectué en 2007 par l’institut CSA56, la chanson préférée des Français avec Ne me quitte pas de Jacques Brel.

  • Rançon que l’histoire réserve aux succès immenses, telle la chanson Comme d’Habitude de Claude François, devenue internationalement My way, utilisations et adaptations les plus diverses se sont multipliées et se renouvellent sans cesse.

Parmi une interminable liste, les versions à l’accordéon d’Yvette Horner (1963) et en allemand (Du lieber Weihnachtsmann) de Mireille Mathieu (1976), celles de Dalida (1960), Yvette Giraud (1962), Nana Mouskouri (1970), Michèle Torr et Claude François (1977), Céline Dion (1981 et 1994, en duo avec Alvin et les Chipmunks), des groupes Boney M. (1986) et Trust (1988), d’Enrico Macias (1993), de La Compagnie créole (1996), de Roch Voisine (2000), d’Henri Dès (2001), de Florent Pagny (2006), Roberto Alagna (2007), d’André Manoukian et la Chorale des montagnes (2013), de Kendji Girac et la Chorale des Petits Chanteurs d’Asnières (2018)… 

  • En 2007, le crooner américain Josh Groban puis, en 2009, les Chœurs de l’Armée rouge et ceux des enfants du Bolchoï l’enregistrent, en français, de même, en 2013, que la diva new yorkaise de la soul Mary J. Blige.
  • En 2015, Mireille Mathieu propose, en CD, son duo avec Tino Rossi enregistré en 1979 aux studios parisiens Davout, sorti en 1986 sur le 33 tours Duos inédits.
  • Autres variantes : le drolatique Petit Génie Ariel entonné par le barde Assurancetourix dans l’album Astérix chez Rahàzade (1987) ; le nom du chien de la série d’animation américaine Les Simpson (télédiffusée en France depuis 1990) ; un indispensable Babucciu Natale en corse (2004) sur des paroles adaptées par Dumè Barazzan ; le roman policier Petit papa Noël publié en 2010 par François Cérésa; l’interprétation rocailleuse et subtile proposée par Arthur H dans le générique du film d’animation L’Apprenti Père Noël (2010) ; la parodie Petite Carla d’Noël (signée Michel Malher) et celle, décalée, estampillée Helmut Fritz (2011) ; la pétillante version franco-sénégalaise de Coumba Gawlo au profit de son association « Lumière pour l’Enfance » (2013)

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Du Gardian à Son dernier Noël

En 1946, Tino Rossi, au sortir de la guerre, a repris le chemin des studios de cinéma. Il est très occupé par le tournage de deux films en une seule année : Le Gardian et Destins ainsi que par les enregistrements de disques en studio.

En 1947, au mois d’avril, les écrans parisiens du Paramount et du Paris accueillent Le Chanteur inconnu, le second film d’André Cayatte tourné avec Tino Rossi, après Sérénade aux nuages (1945). Pour les besoins de ce « mélodrame à suspense », remake d’un film de 1931 avec le ténor Lucien Muratore ; Tino est entouré de Raymond Bussières, Lilia Vetti, Maria Mauban et Lucien Nat, il chante Chopin, Brahms et Lalo.

En 1948, Tino Rossi tourne d’abord le film Deux Amours, réalisé par Richard Pottier, où Tino tient un double rôle, dans un triangle amoureux entre deux frères jumeaux et une femme. C’est la deuxième fois où Tino Rossi interprétera un double rôle, reprenant en cela la recette éprouvée du film Destins.

Puis Tino se lance dans le rôle du grand compositeur Franz Schubert dans le film La Belle Meunière de Marcel Pagnol, aux côtés de Jacqueline Pagnol, de sa fille Pierrette (également comédienne dans la troupe de Robert Dhéry, « Les Branquignols ») et de Lilia Vetti. Le moulin de La Colle-sur-Loup (Alpes-Maritimes) offre les décors et Tony Aubin (1907-1981), chef d’orchestre et professeur de composition au Conservatoire de Paris, les arrangements musicaux de grande qualité.

Ce film présente la particularité d’exister en deux versions : la première en noir et blanc tournée en 1947 qui a été détruite par le réalisateur comprenait notamment la chanson Les fleurs du meunier non reprise dans la seconde version en couleur tournée en 1948.

La Belle Meunière est en effet le premier film en couleur tourné en France par des Français avec un procédé français, celui mis au point avant la Seconde Guerre mondiale par les frères Armand et Lucien Roux. Malheureusement, nécessitant des moyens de projection spécifiques onéreux, ce procédé ne fera pas long feu malgré l’enthousiasme du New-York Times : « Nous avons vu les plus belles prises de vue qui aient jamais paru sur un écran. »

En 1949, Pierre de Hérain réalise le film policier Marlène, où Tino Rossi tient le rôle d’un chanteur contraint par les événements à se transformer en détective privé pour mettre fin aux agissements d’une bande de malfaiteurs dirigée, l’apprendra-t’on ultérieurement par une femme, la charmante Lily Fayol dont Tino tombera naturellement amoureux et lui chantera tout son amour pour elle…

En 1950, Jean Stelli réalise autour de lui le film Envoi de fleurs, la seule biographie filmée et romancée, du grand compositeur français Paul Delmet. L’occasion pour Tino Rossi de chanter à Suzanne (Micheline Francey) quelques-uns des airs les plus connus de l’artiste montmartrois de la Belle Époque… et de mourir (tuberculeux) pour la troisième et dernière fois au cinéma après une vendetta dans L’Île d’Amour et un suicide dans Le Gardian.

En 1951, Maurice de Canonge réalise le film Au pays du soleil, une reprise filmée d’une opérette marseillaise de Vincent Scotto de 1932 qui se déroule essentiellement sur le vieux port de Marseille dans une ambiance pagnolesque. Ce film a beaucoup fait plaisir à Vincent Scotto arrivé à la fin de sa vie ; Tino n’ayant jamais oublié qui lui a procuré ses premiers grands succès.

En 1952, Jacques Daniel-Norman réalise le film Son dernier Noël, un film très triste sur la fin de vie d’une enfant condamnée par une leucémie, où Tino et tous les gosses du quartier vont lui apporter un peu de chaleur dans l’ultime épreuve.

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  • En 1946, l’année débute par des vacances aux sports d’hiver au Val-d’Isère pour Tino, accompagné de Lilia Vetti…

Ci-contre : Tino Rossi et Lilia au ski au Val-d’Isère.

Photographie X – 26 janvier 1946 – Coll. C. R-V.

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  • Du 1er mars au 13 avril 1946, Tino Rossi trouve le temps de se produire à l’A.B.C de Paris, dirigé à nouveau par son fondateur Mitty Goldin, nonobstant un emploi du temps très chargé, soit un tour de chant de 6 semaines ! Et c’est un succès total, le public est toujours au rendez-vous, l’accueil est chaleureux, la foule en délire.

Ci-dessus : dernières répétitions à l’A.B.C dans les arrières coulisses, avant le début de la tournée, avec l’orchestre dirigé par Norbert Glanzberg (au piano).

Photographie X – Fin février 1946 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi chez lui, 35, rue de Berri, à Paris, répète et ajuste son chant avant le début de la tournée.

Photographie Carone – Fin février 1946 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi faisant sa rentrée à l’A.B.C. de Paris.

Photographies X – Mars 1946 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : grande affiche sur colonne Morris à Paris, annonçant Tino Rossi à l’A.B.C à partir du 1er mars 1946.

Photographie Paul Gobet – Mars 1946 – Coll. C. R-V.

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  • Du 20 septembre 1946 jusqu’au 5 octobre 1946, Tino Rossi est au Festival de Cannes, accompagné de Lilia Vetti.
    • Sont au programme de ce festival deux films avec Tino Rossi : Destins et Le chanteur inconnu (alors en cours de bouclage).

Ci-contre : Tino Rossi et Lilia Vetti sur la Croisette.

Photographie Keystone – Septembre 1946 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi est à Monte-Carlo en Octobre 1946. Complètement à gauche : O’Dett – célèbre artiste de cabaret / chanteur / travesti.

Photographie Lido – 14 octobre 1946 – Coll. C. R-V.

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  • De Novembre 1946 jusqu’au 3 décembre 1946, Tino Rossi, accompagné de Lilia Vetti, est en tournée triomphale d’environ 1 mois en Scandinavie (Suède, Norvège, Danemark…) assisté de Norbert Glanzberg. Parmi ces dates :
    • Le 16 novembre 1946, Tino Rossi donne un concert à Silkeborg, au Danemark.
    • Le 19 novembre 1946, Tino Rossi donne un grand concert à Stockholm, en Suède, à la Stora Salen.
  • Le 9 décembre 1946, pour une tournée de quelques jours, Tino Rossi arrive en Suisse où il donne quelques prestations de fin d’année :
    • Le 10 décembre 1946, Tino Rossi donne une interview à Radio Sottens,
    • Le 12 décembre 1946, Tino Rossi est en gala à Neuchâtel, au Cinéma Palace, accompagné par le pianiste Norbert Glanzberg et l’orchestre de Jerry Thomas.
    • Le 14 décembre 1946, Tino Rossi est en gala à Vevey, au Casino du Rivage, avec l’orchestre Jerry Thomas.
    • Le 15 décembre 1946, Tino Rossi est en gala à La-Chaux-de-Fonds à la Maison du Peuple, accompagné par le pianiste Norbert Glanzberg.
    • Les 17 et 18 décembre 1946, Tino Rossi est en gala à Zurich au Corso-Palais, il y chante notamment Tristesse de Chopin et l’Ave Maria de Gounod, accompagné par le pianiste Norbert Glanzberg.
    • Les 19 et 20 décembre 1946, Tino Rossi est en gala à Genève, au Palais d’Hiver, accompagné par son pianiste Norbert Glanzberg et l’orchestre Hazy Osterwald
    • Les 21 et 22 décembre 1946, Tino Rossi est en gala à Lausanne, au Splendid-Dancing.

Ci-dessus : portrait d’art Tino Rossi des années d’après-guerre.

Photographie Iris – 1946/47 – Coll. C. R-V.

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  • Le 28 janvier 1947, Tino part en Grande-Bretagne où il enregistre 12 concerts pour la BBC, accompagné de Pierre Spiers et son orchestre, dont le premier est radiodiffusé en différé le 29 janvier 1947 et le dernier le 5 mars 1947.

Ci-dessus : Tino Rossi à Paris – Gare du Nord, en partance pour la Grande-Bretagne.

  • Tino signe un dernier autographe à une admiratrice du club Tino Rossi (Germaine Fouqueret) juste avant son départ.
  • Tino est accompagné de son impresario Félix Marouani (derrière lui).
  • à droite, Pierrette Rossi, sa fille, venue accompagner son père jusqu’à la gare.

Photographie SEP – 28 janvier 1947 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi à Paris – Gare du Nord, en partance pour la Grande-Bretagne.

  • De g-à-d : Félix Marouani, Pierrette Rossi, Tino Rossi, Norbert Glanzberg (derrière lui), Lilia Vetti, X, Germaine Fouqueret (tinorossiste).

Photographie SEP – 28 janvier 1947 – Coll. C. R-V.

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  • Le 30 janvier 1947, Tino part de Londres en tournée au Canada accompagné de sa future épouse Lilia Vetti.

Ci-dessus : Tino Rossi et Lilia Vetti accompagnés de Félix Marouani (à dr.), à la table du HMS Queen Mary, pendant la traversée transatlantique GB – Canada.

Photographie X – début Février 1947 – Coll. C. R-V.

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  • Le 5 février 1947, Tino Rossi est reçu en grande cérémonie à la Mairie de Montréal, au Canada par le public et les notables locaux en délire.
  • Les 6, 7 et 8 février 1947, Tino Rossi se produit dans le quartier du Plateau (Montréal).
  • Le 12 février 1947 , Tino Rossi se produit aux Trois Rivières.
  • Les 13, 14 et 15 février 1947, Tino Rossi se produit à Québec, au Palais Montcalm.
  • Le 17 février 1947, Tino Rossi enregistre un gala sur Radio-Carabin, au Canada à Québec (Il sera diffusé sur les ondes le 19 février 1947).
  • Le 18 février 1947, Tino Rossi est en gala à Sherbrooke, au Théâtre Granada.
  • Le 21 février 1947, Tino Rossi est en gala à Joliette.
  • Le 26 février 1947, Tino Rossi est en gala à Montréal, au Monument National.
  • Le 27 février 1947, Tino Rossi est en gala à Sorel.
  • Le 28 février 1947, Tino Rossi est en gala à Victoriaville, à la Salle du Manège Militaire.
  • Le 3 mars 1947, Tino Rossi donne un dernier récital à Montréal, au Monument National (ayant repoussé son départ de deux jours).
  • La tournée se poursuit aux USA jusqu’à la fin avril 1947….
  • Ensuite, du mois de Mai au mois d’Août 1947, Tino Rossi est en tournée en Amérique-du-sud et spécialement en Argentine, où il enregistre sur place, 6 tangos (3 en espagnol et 3 en français, sur matrices Odéon). Tino Rossi débarque à Buenos Aires le 1er mai 1947, où il est accueilli sur La Jetée par une délégation de Radio-Belgrano (Radio LR3).
  • Le 3 mai 1947, Tino Rossi débute à Buenos Aires, au Teatro Odeón, l’orchestre étant dirigé par son pianiste Norbert Glanzberg.
    • Retrouvez-ici le programme des Galas de Tino Rossi donnés à Buenos Aires à partir du 3 mai 1947 (Coll. C. R-V)
    • Le tour de chant est choisi parmi les titres suivants : Sérénade portugaise, Maria, Le joyeux bandit, Tristesse de Chopin, Tango d’un soir, Catari, Tarentella, Ave Maria de Gounod, Tout le long des rues, J’attendrai, Reviens, Y a d’l’amour, Sérénade de Schubert, Loin de ton cœur, Berceuse de Jocelyn, Besame mucho, Mandolinata al chiar di luna, Ce soir, Au bal de l’amour, Feux de camp, Dans la nuit j’entends une chanson, Le pousse-pousse, Tout contre toi, Étrange mélodie, Chanson aux nuages, Ma ritournelle.
  • Le 4 mai 1947 à 21H00, Tino Rossi chante pour la première fois sur les ondes de la radio argentine Radio-Belgrano – LR3. Il s’y produira plusieurs fois lors de sa tournée argentine.

Ci-dessus : Tino Rossi qui chante en direct à plusieurs reprises en soirée sur les ondes de la radio argentine Radio-Belgrano – LR3, lors de son périple en Amérique-du-Sud.

Photographies X – été 1947 – Coll. C. R-V.

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  • Le 16 septembre 1947, Tino Rossi est enfin de retour de Buenos-Aires à Marseille, par le paquebot Campana, où il part se reposer sur la Côte-d’Azur.
    • Il en profite pour importer la luxueuse automobile américaine qu’il a achetée au cours de sa tournée.
  • Le 23 septembre 1947, Jacqueline Pagnol, Tino Rossi et Lilia Vetti se retrouvent au Festival de Cannes 47’, le tournage du film La belle Meunière étant en cours.

Ci-dessus : Tino Rossi bien entouré au Festival de Cannes 47’, entre Jacqueline Pagnol et Lilia Vetti.

Photographie Lido – 23 septembre 1947 – Coll. C. R-V.

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En 1948, Tino Rossi va aussi beaucoup chanter en gala, entre les tournages de ses deux films :

  • Du 27 février au 24 mars 1948, Tino Rossi est en gala à l’A.B.C de Paris, quand a déjà commencé le phénomène Petit papa Noël. Un reportage promotionnel préalable est donc réalisé à domicile pour la presse, au 35, rue de Berri, à Paris.
    • Le tour de chant est choisi parmi les titres suivants : Je rêve aux étoiles, Loin de ton cœur, Angelina, Y a d’lamour, Petit papa Noël, Heureux le cavalier, Salut du Matin, Ave Maria de Schubert, Maria, Tango d’un soir, Sérénade aux nuages.

Ci-dessus : clichés promotionnels pour l’A.B.C de Paris, dans son bureau, et avec guitare fantaisie.

Photographies Lipnitzki – Février 1948 – Coll. C. R-V.

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  • Le 10 mars 1948, Tino Rossi participe en journée à un gala de charité pour l’association Guérir et Sourire, sous le patronage de Mme Vincent Auriol qui se déroule à l’Hôpital Militaire Bégin à Saint-Mandé.
  • Les 23 et 24 mars 1948, Tino Rossi, Édith Piaf, Les Compagnons de la Chanson, Claude Dauphin et Grock participent à un gala de charité donné à Paris, au Cinéma Marignan, pour une levée de fonds visant à financer le monument au Maréchal Leclerc.
  • Le 24 mars 1948 se tient la réunion constitutive du Comité des Artistes, dans les murs de l’A.B.C de Paris. Présidée par Mitty Goldin, Tino Rossi y est un des membres fondateurs.

Ci-dessus : réunion constitutive du Comité des Artistes, dans l’enceinte de l’A.B.C de Paris.

  • L’on reconnaît de g-à-d : Georges Mauricet, Mitty Goldin (chauve), Lily Fayol, Tino Rossi, Esther Lekain.

Photographie Agence Intercontinentale – 24 mars 1948 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : réunion constitutive du Comité des Artistes, dans l’enceinte de l’A.B.C de Paris.

  • L’on reconnaît de g-à-d : Georges Mauricet, Mitty Goldin (chauve), Lily Fayol, Tino Rossi.
  • Au second rang, l’on reconnaît derrière Tino : le dramaturge René Dorin, et peut-être André Trives (Impresario de Tino Rossi).

Photographie Images du Monde – 24 mars 1948 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : réunion constitutive du Comité des Artistes, dans l’enceinte de l’A.B.C de Paris.

  • L’on reconnaît de g-à-d : Georges Mauricet, Lily Fayol, Tino Rossi et Marie Dubas.

Photographie Interpress – 24 mars 1948 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : fin de la réunion constitutive du Comité des Artistes, dans l’enceinte de l’A.B.C de Paris.

  • En France, c’est bien connu, tout finit par une chanson et Tino Rossi conclut la réunion par un tour de chant, pour les autres artistes !

Photographie Images du Monde – 24 mars 1948 – Coll. C. R-V.

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  • Le 27 mars 1948, Tino Rossi part en tournée en Tunisie par le paquebot Chanzy, accompagné de son épouse Lilia, enceinte de Laurent
  • Les 3 et 4 avril 1948, Tino Rossi est en gala à Tunis, au Colisée.
  • Les 12 et 13 avril 1948, Tino Rossi est en gala à Tunis, en plein air, au Parc du Belvédère, suite à l’incendie accidentel du Colisée-Cinéma survenu le matin même du 12, (où il y perdra sa garde-robe), puis il poursuit en Algérie française.

Ci-dessus et ci-contre : Tino Rossi dans les rues de Tunis, accompagné par des admirateurs locaux.

Photographies X – Avril 1948 – Coll. C. R-V.

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  • Le 16 avril 1948, Tino Rossi est reçu à Blida (Algérie Française), à l’Hôtel d’Orient, pour une réception donnée en son honneur par l’Amicale locale des Corses.
  • Le 17 avril 1948, Tino Rossi est en gala à Blida (Algérie Française), à l’Empire.
  • Les  23, 24, 25, 26 et 27 avril 1948, Tino Rossi est en gala à Casablanca (Maroc), au Colisée. Le spectacle est présenté par Dora Doll.
  • Le 25 avril 1948, Tino Rossi est reçu par l’Association des Corses de Casablanca, au Tabarin, pour un apéritif et un gala de bienfaisance, accompagné du fantaisiste O’Dett, en tournée au Maroc à la même poériode.
  • Le 24 avril 1948, Pierrette Rossi, la fille de Tino, débute en tant que commédienne au Théâtre La Bruyère dans la troupe de Robert Dhéry, dans la pièce de théâtre Branquignol (qui regroupe notamment Jean Carmet, Micheline Dax…) La pièce sera jouée deux années, jusqu’au 15 juin 1950. Pierrette n’étant pas majeure au moment de la création de la pièce, C’est Tino Rossi qui dû autoriser sa fille à travailler.
 

Ci-dessus : portrait promotionnel de Pierrette Rossi, pour la pièce de Théâtre « Branquignol ».

Photographie Ch. Vandamme – Avril 1948 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : portrait promotionnel de la troupe de Robert Dhéry, pour la pièce de Théâtre « Branquignol ».

  • L’on reconnaît Pierrette Rossi, en pull rayé et chaussures noires.

Photographie Ch. Vandamme – Avril 1948 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Lilia, Laurent et Tino à la maternité de Boulogne-Billancourt.

  • Laurent est âgé de deux jours.

Photographies Interpress – 24 mai 1948 – Coll. C. R-V.

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Lilia Vetti pour la vie.

À la fin de l’été 1941, au casino d’Aix-les-Bains, Mistinguett présente à Tino Rossi la belle danseuse niçoise Rosalie Cervetti, dite Lilia Vetti (23 septembre 1923- 14 mars 2003), la femme de sa vie, comme il le lui chantera en Mars 1977.

Tino Rossi l’épouse le 14 juillet 1948 à Cassis (mention manuscrite sur l’acte de naissance de Tino Rossi), dont le maire S.F.I.O est son ami le médecin et Résistant Emmanuel Agostini, le parrain du bébé déjà né le 22 mai 1948.

  • À noter que le livre Tino par Tino – éditions Stock de 1974, donne la date du mariage le 14 juillet 1947 à Cassis… Soit il s’agit d’une erreur, soit il s’agissait, en 1974, d’éviter d’écrire que Tino et Lilia Rossi aient pu fêter Pâques avant les Rameaux…
  • Sachant que Tino était en tournée au Canada en Février 1947 puis en Argentine à partir de Mai 1947 pour travail, et revenu en France le 16 septembre 1947, la date du mariage en Juillet 1947 est invraisemblable et contrevient à la presse d’époque.

Ci-dessus : premières vacances pour Laurent Rossi (dit Poupie) à Cassis (13)

  • dès le lendemain de la nuit de noce, le bébé est déjà là !

Photographie Conil – 15 juillet 1948 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi et M. le Maire de Cassis – Emmanuel Agostini, vont boire le Pastis au bar du coin…

  • C’est M. le Maire qui a marié Tino et Lilia, quelques jours plus tôt.

Photographie De Renzis – Juillet 1948 – Coll. C. R-V.

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Tino et Lilia Rossi chez eux, au 21, boulevard Richard Wallace à Neuilly-sur-Seine, en 1961.

Photographie Imapress – 1961 – Coll. M. Roger Pascal.

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  • Le 31 août 1948, Tino Rossi est en gala à Cannes, en invité principal, pour la Nuit des Vedettes.
  • Le 30 octobre 1948, Tino Rossi, de retour en Suisse, est en gala à Vevey, au Casino du Rivage, accompagné par l’orchestre Hazy Osterwalder.
  • Le 31 octobre 1948, Tino Rossi, est en gala à Zurich, au Palais des Congrès, accompagné par l’orchestre Hazy Osterwalder.
  • Le 2 novembre 1948, Tino Rossi est en gala à Berne, au Casino (Grande Salle), accompagné de l’orchestre espagnol Vincente Beltran.
  • Le 4 novembre 1948, Tino Rossi est en gala à Fribourg, au Livio.
  • Le 6 novembre 1948, Tino Rossi est en gala à Lausanne, au Splendid-Dancing.
  • Le 7 novembre 1948, Tino Rossi est en gala à La-Chaux-de-Fonds, à la Maison du Peuple. Il y interprète pour la première fois Envoi de Fleurs (avec un papier).
  • Le 4 décembre 1948, Tino Rossi préside un gala de charité pour les jeunes corses, à Paris, Salle des Horticulteurs. Participent chanteurs et musiciens corses.
  • Le 21 décembre 1948, Tino Rossi chante au gala Toute la radio à Paris, au Châtelet, entouré des vedettes Andrex, André Dassary, Yves Montand, Roger Nicolas et Yvette Giraud. Ce gala est radiodiffusé en différé le 31 décembre 1948.

Ci-dessus : Noël 1948… Qui est le Papa Noël de qui ?

  • Laurent Rossi – 7 mois.

Photographie Samedi Soir – Fin décembre 1948 – Coll. C. R-V.

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En 1949, Tino Rossi est très occupé par le tournage des deux films Marlène puis Envoi de Fleurs.

  • Le 1er janvier 1949, Tino Rossi participe au gala de la Grande Nuit des Corses de Paris, à la salle des horticulteurs. Y est élue la Reine des Corses de Paris pour 1949.

Ci-dessus : Tino Rossi lors de l’arrivée du Tour de Corse 49′ à  Ajaccio.

  • Tino faisant la tournée des popottes, avant l’arrivée de la course ; célébrité faisant, il attire tout le monde, bien que les Ajacciens sachent ne pas l’assaillir.

Photographies X – 28 août 1949 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi lors de l’arrivée du Tour de Corse 49′ à  Ajaccio, félicite le troisième vainqueur du tour (et premier corse) Gino Zei qui tient le bouquet

Photographies X – 28 août 1949 – Coll. C. R-V.

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  • Vers le 16 août 1949, Lilia Rossi est légèrement blessée dans un accident de voiture à Ajaccio.
  • Le 1er septembre 1949, Tino Rossi est en gala de bienfaisance au profit du financement du futur Tour de Corse cycliste à venir à Ajaccio.
    • Il y interprète 17 chansons et conclut son tour de chant par Ajacciu Bellu.
    • 35.000 spectateurs présents au Casino Municipal, en bordure de mer.
    • Pour la première fois, Tino Rossi sera accompagné par le guitariste corse Antoine Bonelli lors de ce gala. Il avait été présenté à Tino par François Colombani, organisateur du Tour de Corse cycliste.
  • En Septembre 1949, Tino Rossi est en vacances à Saint-Paul-de-Vence.

Ci-dessus, ci-dessous et ci-contre : Laurent à 18 mois, qui semble déjà s’intéresser à la musique…

Photographies François Jacques – Novembre 1949 – Coll. C. R-V.

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  • Le 15 décembre 1949, Tino Rossi et son épouse Lilia sont présents au Théâtre des Variétés, pour la Générale de la nouvelle pièce de théâtre de Sacha Guitry, dont le premier rôle est tenu par Fernandel : Tu m’as sauvé la vie.

Tino Rossi et son épouse Lilia au Théâtre des Variétés, à la Générale de la pièce Tu m’as sauvé la vie.

Photographie Samedi Soir – 15 décembre 1949 – Coll. C. R-V.

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Au début des années 1950, Tino Rossi est un chanteur plus que confirmé, avec une Association des Amis de Tino Rossi – AATR –  toute acquise à sa cause.

Ci-dessus : carte de membre de l’Association des Amis de Tino Rossi datant de 1950 (Coll. C. R-V.)

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Ci-contre : Secrétariat de Tino Rossi au Président de l’AATR – Vœux de Bonne Année 1954 aux membres de l’association.

Ci-dessus : Tinorossistes lors de la réunion de l’AATR écoutant Tino au pick-up.

Photographie X – 15 août 1954 – Coll. C. R-V.

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En 1950, Tino Rossi est en tournée internationale dans plusieurs pays et continents.

  • Tino Rossi, son épouse Lilia et sa fille Pierrette fêtent la nouvelle année 1950 ensemble à Montfort-l’Amaury, à l’Auberge de la Moutière.

Ci-dessus : Tino, Lilia et Pierrette Rossi fêtent ensemble la nouvelle année.

Photographie France Dimanche – 1er janvier 1950 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Henri Martinet offre des friandises à Tino Rossi pour le voyage.

  • derrière Tino, son impresario Félix Marouani.

Photographie Delorme – 20 janvier 1950 – Coll. C. R-V.

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  • Le 27 Janvier 1950, Tino Rossi arrive à Montréal, au Canada, par la gare Windsor, accompagné de son épouse Lilia où ils restent jusqu’au 13 mars 1950.
  • Du 28 janvier au 10 février 1950, Tino Rossi est en gala à Montréal (Canada français), au Théâtre Saint-Denis. Faisant salle comble tous les soirs avec plus de 40.000 personnes qui seront venues voir l’Artiste jusqu’au 3 février inclus, un  effort significatif de mise en scène aura en outre été accompli, le fond de la scène étant occupé par une immense guitare déployée, éclairée par tout un ensemble de réflecteurs et de jeux de lumière. Du coup, une seconde semaine est ajoutée à la tournée.

Ci-dessus : la file d’attente pour rentrer au Théâtre Saint-Denis à Montréal (Canada français) fin Janvier 1950, pendant la tempête de neige. Pour voir Tino chanter.

Photographie Casavant – Janvier 1950 – Coll. C. R-V.

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  • Du 11 au 17 février 1950, Tino Rossi est en gala à Québec (Canada français), au Cinéma de Paris (20.000 personnes).
  • Les 20 et 21 février 1950, Tino Rossi est en gala à Chicoutimi (Canada français), au Cinéma Capitole.
  • Le 22 février 1950, Tino Rossi est en gala à Trois-Rivières (Canada français), au Théâtre Capitol.
  • Le 25 février 1950, Tino Rossi est en gala à Sherbrooke (Canada français), au Théâtre Granada. La tournée en temps que telle s’achève le 4 mars 1950.

Ci-dessus : Tino Rossi en profite pour saluer les pêcheurs du port d’Ajaccio, comme il le faisait étant enfant.
Photographie LYNX – Avril 1950 – Coll. C. R-V.
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  • Le 28 avril 1950, Tino Rossi et Maurice Chevalier assistent, au Palais des Sports de Paris, au nouveau spectacle de patinage artistique des Skating Vanities, en tournée en France.

Ci-dessus : Tino Rossi et Maurice Chevalier en compagnie de deux patineurs lilliputiens de la troupe des Skating Vanities,
Photographie X – 28 avril 1950 – Coll. C. R-V.
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  • Le 12 mai 1950, Tino Rossi  et Bing Crosby se rencontrent à Paris en direct pour l’émission radiophonique Bonsoir la Société de Jean Nohain. Un duplex assez original est assuré avec les USA où se trouve Claude Dauphin, le frère de Jean Nohain, qui sert d’interprète entre les deux artistes. Bing déclare à Tino : «Ne venez pas en Amérique ! Si les américains vous entendent, fini Bing Crosby !»

Ci-dessus : Jean-Nohain, Tino Rossi et Bing Crosby à la radio, pour l’émission Bonsoir la Société.

Photographie X – 12 mai 1950 – Coll. C. R-V.

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  • Le 1er juin 1950, Tino Rossi et son épouse Lilia partent danser toute la nuit pendant La Nuit du Lido.

Ci-dessus : Tino Rossi et Lilia lors de la Nuit du Lido.

Photographie Interpress – 1er juin 1950 – Coll. C. R-V.

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  • Les 10 et 11 juin 1950, Tino Rossi participe, avec plus de 50 autres vedettes confirmées, à la Kermesse aux Étoiles, à Paris, dans le jardin des Tuileries.
    • L’inauguration a lieu le samedi 10 juin à 14H00 par M. le Président de la République – Vincent Auriol.

Ci-dessus : Tino Rossi salue M. le Président de la République – Vincent Auriol, qui visite les stands une fois la Kermesse aux Étoiles inaugurée par ses soins.

Photographie AGIP – 10 juin 1950 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi, accompagné de son épouse Lilia, dédicaçant à la demande les carnets de signatures vendus au profit des Anciens de la 2ème D.B.

Photographies Interpress – 10 juin 1950 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi, accompagné de son épouse Lilia, dédicaçant à la demande les carnets de signatures vendus au profit des Anciens de la 2ème D.B, au stand du magazine ELLE.

Photographie ADAL – 11 juin 1950 – Coll. C. R-V.

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  • Le 12 juin 1950, Tino Rossi est présent dans les salons parisiens des Productions Marcel Pagnol pour célébrer les 20 ans du film Marius. Sont aussi présents Mme Raimu et sa fille, Fernand Charpin, Édouard Delmont, Vincent Scotto, Marcel et Jacqueline Pagnol, Raymond Pellegrin, Gérard Philippe…

Ci-dessus, de g-à-d : Orane Demazis, Marcel Pagnol, Jacqueline Pagnol, Vincent Scotto, Édouard Delmont (debout) et Tino Rossi, présents pour la célébration des 20 ans du film Marius, de Marcel Pagnol.

Photographie France Soir – 12 juin 1950 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus, de g-à-d : Vincent Scotto, Édouard Delmont et Tino Rossi, présents pour la célébration des 20 ans du film Marius, de Marcel Pagnol.

Photographie Éclair-Mondial – 12 juin 1950 – Coll. C. R-V.

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  • Le 16 juin 1950, Tino Rossi est en gala à Amiens (80), au Cirque-Théâtre, accompagné par Henri Martinet au piano et son ensemble.
  • Le 19 juin 1950, rebelote avec l’anniversaire de Marius, de Marcel Pagnol avec une partie de pétanque jouée sur les Champs-Élysées de Paris… Avec un invité normand : Bourvil, et un invité corse : Tino Rossi.

Ci-dessus : une semaine plus tard, pour fêter les 20 ans du film Marius en se remettant en condition « marseillaise », une partie de pétanque mémorable se tient le 19 juin 1950 dans l’après-midi, à l’initiative du Club des Marseillais de Paris, sur les Champs-Élysées.

  • L’on y reconnaît notamment les acteurs : MM. Jean Marsac, Bourvil, Mme Milly Mathis, MM. Tino Rossi, Édouard Delmont…

Photographie AGIP – 19 juin 1950 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : la partie de pétanque mémorable s’éternise dans l’après-midi, à l’initiative du Club des Marseillais de Paris, sur les Champs-Élysées.
Photographies Le Figaro – 19 juin 1950 – Coll. C. R-V.
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  • En Juillet 1950 (jour à retrouver), Tino Rossi est en gala à Besançon, à l’occasion de l’élection de le Reine de Besançon 1950.

Ci-dessus : Tino Rossi en gala, sur scène, à Besançon.
Photographie X – Juillet 1950 – Coll. C. R-V.
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  • Le 15 août 1950, Tino Rossi est en gala à Collioure, en plein air dans les arènes, accompagné par Henri Martinet au piano.
  • Le 19 août 1950, Tino Rossi donne le départ d’Ajaccio du 14ème Tour de Corse Cycliste.
  • Le 1er septembre 1950, Tino Rossi est en gala à Perpignan.
  • Le 21 septembre 1950, Tino Rossi est en gala à Marseille, à la Foire de Marseille, accompagné aussi par Jacques Bodoin. Spectacle organisé par Radio-Monte-Carlo.
  • Le 2 octobre 1950, Tino Rossi et en gala à Avignon, au Capitole, accompagné par Henri Martinet et son ensemble de musique douce.
  • Le 10 octobre 1950, Tino Rossi prend le bateau pour Londres, accompagné de son épouse Lili. Ils descendent à l’Hôtel Savoy.
  • Du 16 au 28 octobre 1950, Tino Rossi est en gala en Grande-Bretagne, à Londres, au Piccadilly Theatre. L’accompagnent dans cette tournée britannique baptisée « Café Continental », le guitariste Antoine Bonelli, ainsi que Henri Martinet en tant que chef d’orchestre (aurait été prolongé jusqu’au 4 novembre 1950 – à confirmer).

Ci-dessus : Tino Rossi devant l’entrée du Picadilly Theatre, à Londres, où il va enfin honorer de sa présence le public de Grande-Bretagne, très friand de ses enregistrements dès le début de sa carrière.

Photographie Matthew’s – 16 octobre 1950 – Coll. C. R-V.

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  • En Décembre 1950, Tino Rossi est en tournée dans les pays méditerranéens : Turquie, Grèce, Égypte, Israël. Il est accompagné de son épouse Lilia. (nous nous efforçons de retracer son itinéraire, au mieux)
  • Du 10 au 18 décembre 1950, Tino Rossi est en gala en Grèce, où il chante à Athènes.
  • Le 13 décembre 1950, Tino Rossi assiste, à Athènes, au match de football France-Grèce.

Ci-dessus : Tino et Lilia Rossi en visite à l’Acropole d’Athènes, devant les Caryatides de l’Erechtheion, en Décembre 1950, lors de leur tournée en Grèce.

Photographie X – Décembre 1950 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi devant le Sphinx et la pyramide de Khéops, lors de son passage par l’Égypte.

Photographie X – Décembre 1950 – Coll. C. R-V.

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  • Le 19 décembre 1950, Tino Rossi voit son visa d’entrée en Israël accordé par le Ministre de l’Immigration et peut ainsi chanter en Terre Sainte. Tino Rossi est donc une des premières vedettes européennes à venir chanter dans l’État d’Israël nouvellement créé.
  • La nuit du 24 décembre 1950, Tino Chante pour la Messe de Minuit à Bethléem (Terre Sainte), dans le lieu où est né le Christ.
  • Le 27 décembre 1950, Tino Rossi en gala à Haïfa (Israël). Reçu avec gaz lacrymogènes. Arrivant d’Athènes par le navire La Guardia. Avant cela, il était Au Caire, à Istanbul, à Ankara… Il quitte Israël le 5 janvier 1951 pour rentrer en France, à Paris, le 11 janvier 1951 par le navire Filippo Grimaldi, puis le train.

Ci-dessus : Tino Rossi de retour de tournée de galas au Moyen-Orient, accueilli à la Gare de Lyon, à Paris.
Photographies France-Soir et Paris-Presse – 11 janvier 1951 – Coll. C. R-V.
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En 1951, peu de déplacements retrouvés.

  • Le 4 février 1951, Tino Rossi entre officiellement au Musée Grévin, son double étant sculpté par Barbieri.
  • Le 27 février 1951, Tino Rossi et son épouse Lilia assistent au défilé de la collection Lise Canarelli, de robes de soirée. Tino manifeste son intérêt pour le modèle Maria, au décolleté généreux.

Ci-dessus : Tino Rossi et son épouse Lilia devant le modèle de robe Maria, de Lise Canarelli.

  • derrière Tino : Édouard Delmont.

Photographie Intercontinentale – 27 février 1951 – Coll. C. R-V.
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En 1952, Tino Rossi récidive quatre semaines de plus à l’A.B.C en Mars-Avril, fait une tournée au Canada français, puis participe, avec Charles Trenet, au Tour de France cycliste, en tant que chanteur pour le Podium-Caravane de Paul Ricard qui réunit des foules énormes d’admirateurs venus assister à son tour de chant quotidien, si bien que son exfiltration chaque soir en est rendue très compliquée et particulièrement épuisante.

  • Le 5 février 1952, Tino Rossi est en gala à Dunkerque, au Palais Jean-Bart.
  • Le 6 février 1952, Tino Rossi est en gala à Lille, au Théâtre Sébastopol.

Ci-dessus : Tino Rossi et André Dassary partent, de la Gare Saint-Lazare, en tournée pour le Canada.

Photographie X – 3 avril 1952 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi et André Dassary partent, de la Gare Saint-Lazare, en tournée pour le Canada.

Photographie Belam – 3 avril 1952 – Coll. C. R-V.

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  • Le 10 avril 1952, Tino Rossi arrive au Canada par le train en gare Windsor de Montréal (après voyage sur le paquebot Île-de-France).
  • Du 12 au 15 avril 1952, Tino Rossi est en gala à Trois-Rivières (Canada français), au Cinéma de Paris.
  • Du 19 au 25 avril 1952, Tino Rossi est en gala à Montréal (Canada français), au Théâtre Saint-Denis.
  • Du 26 avril au 2 mai 1952, Tino Rossi est en gala à Québec (Canada français), au Cinéma de Paris.
  • Le 3 mai 1952, Tino Rossi est en gala à Shawinigan (Canada français), au Centre Paroissial Saint-Marc.
  • Les 6 et 7 mai 1952, Tino Rossi est en gala à Chicoutimi (Canada français), au Théâtre Capitole.

Ci-contre : billet d’entrée au gala Tino Rossi à Chicoutimi le 6 mai 1952 (Coll. C. R-V.)

  • Le 13 mai 1952, Tino Rossi est en gala à Saint-Jérôme (Canada français), au Théâtre du Nord.
  • Le 24 mai 1952, Tino Rossi est de retour à Paris après sa tournée au Canada (par le paquebot Île-de-France).
  • Courant Juin 1952, Tino Rossi déménage. Il quitte son appartement du 35, rue de Berri, à Paris, pour une Villa au 21, Boulevard Richard Wallace, à Neuilly-sur-Seine, où il loue tout le 1er étage (il s’agit d’une superbe villa ayant appartenu par le passé à Alexandre Stavisky…)
  • Le 15 juin 1952 est donné à Paris, Place des Vosges, le prestigieux gala de charité au profit des œuvres du IVe arrondissement de Paris, Le Triomphe de la Chanson, où participent notamment Tino Rossi, Édith Piaf, Line Renaud, Les Compagnons de la Chanson, Reda Caire, Jacques Pills, Patrice et Mario, Pierre Malar, Renée Lebas et Annie Cordy…
  • Le 20 juin 1952, Tino Rossi et Annie Cordy, qui débute une carrière de chanteuse en France, participent à une émission radiophonique ensemble, à partir du Studio 12 de la RTF des Buttes-Chaumont, à quelques jours du début du Tour de France, auquel les deux artistes participeront.

Tino Rossi et Annie Cordy au studio 12 de la RTF pour une émission radiodiffusée en direct.

Photographie Éclair Mondial – 20 juin 1952 – Coll. A. Brochet.

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  • Le 26 juin 1952, le Tour de France démarre de Brest, et dans la caravane se trouvent Tino Rossi et Charles Trenet (Spectacle sponsorisé par Ricard). Le soir de chaque étape, lorsque les coureurs se reposent, ils prennent la relève et assurent le spectacle par leur tour de chant. Accompagnés par Serge Bessière et son orchestre.
    • C’est aussi pendant le Tour de France 1952 qu’Annie Cordy commence à se faire connaître dans sa nouvelle carrière de chanteuse, en vedette américaine. Elle est en effet intégrée à la tournée Columbia, venant tout juste de signer chez les IME Pathé-Marconi.

Ci-contre : tract publicitaire annonçant la tournée du Tour de France, avec Tino Rossi. (Coll. C. R-V.)

  • Le 30 juin 1952, le Tour de France passe par Metz, le Spectacle Ricard est donné par Tino et Charles…
  • Le 3 Juillet 1952, le Tour de France passe par Lausanne (Suisse), où à 20H30, le Spectacle Ricard est donné par Tino et Charles…
  • Le 6 juillet 1952, le Tour de France passe par Sestrières (Italie)… Et Tino et Charles assurent le spectacle.
  • Le 9 juillet 1952, le Tour de France passe par Avignon… Et Tino et Charles assurent le spectacle.
  • Le 15 juillet 1952, le Tour de France passe par Bordeaux ; Tino et Charles assurent le spectacle.
  • Les 19 et 26 juillet 1952 ; les 2, 23 et 28 août 1952 ; les 6, 13 et 20 septembre 1952 ; les 23 et 25 octobre 1952 et le 15 novembre 1952 Tino Rossi est l’invité principal de l’émission Surprise-Pastis qui se déroule sous forme de galas dans plusieurs villes de France, émission diffusée soit par Radio Monte-Carlo, soit par Radio-Luxembourg.
  • Le 25 octobre 1952, Tino Rossi est en gala à Genève (Suisse), au Victoria-Hall, accompagné par Pierre Spiers et son ensemble. C’est à la fin de ce gala que Tino apprend qu’il est nommé Chevalier de la Légion d’Honneur (par décret du 22 octobre 1952).
  • Le 26 octobre 1952, Tino Rossi est en gala à Lausanne (Suisse), au Comptoir Suisse, accompagné par Pierre Spiers et son ensemble.
  • Le 27 octobre 1952, Tino Rossi donne un gala à Turin (Italie), au Théâtre Alfieri. Tino Rossi est aussi signalé à Milan.
  • Le 29 octobre 1952, Tino Rossi est en gala à La-Chaux-de-Fonds (Suisse), à la Maison du Peuple, accompagné de Pierre Spiers et son orchestre.
  • Le 30 octobre 1952, Tino Rossi est en gala à Zurich (Suisse), au Palais des Congrès, accompagné de Pierre Spiers et son orchestre.
  • Le 31 octobre 1952, Tino Rossi est en gala à Bienne (Suisse), au Capitole, accompagné de Pierre Spiers et son orchestre.
  • Le 18 novembre 1952, Tino Rossi, Fernandel, Marcel Pagnol et le tout Paris du music-hall sont présents en l’Église Saint-Laurent de Paris aux obsèques de Vincent Scotto décédé le 15 courant.
    • Vincent Scotto a donné à Tino ses plus grands succès dans les années 30. Aussi, Tino Rossi respectera-t-il son serment d’honorer la mémoire de Vincent Scotto à chaque spectacle, chaque gala, chaque émission, chaque événement auquel il participera en chantant les chansons de son mentor.
  • Le 19 novembre 1952, Tino Rossi est en gala à Louvain (Belgique) à l’Université, une centaine d’étudiants très agressifs bombardent Tino Rossi arrivé en retard. Ils sont expulsés puis tirent des pierres sur la police et brisent les vitres de l’entrée de l’université.
  • Courant Novembre 1952, Tino Rossi est en gala à Poitiers, au Cinéma Le Berry, accompagné par Pierre Spiers et son orchestre.

En 1953, ce sera l’année des derniers grand récitals étalés sur plusieurs semaines que donnera Tino Rossi. Il décide de ralentir son rythme effréné (tout est relatif).

  • En Janvier 1953, Tino Rossi est en gala plusieurs jours avec la chanteuse Lisette Jambel, accompagné par Pierre Spiers, Jerry Mengo et Hubert Rostaing.
  • Le 14 février 1953, Tino Rossi participe au gala de la Grande Nuit des Corses de Paris. Y est élue la Reine des Corses de Paris pour 1953 : Béatrice Renucci, originaire d’Ajaccio.
  • Du 6 au 21 février 1953, Tino Rossi est en gala à l’Alhambra accompagné par Jacques Hélian et Pierre Spiers.

Ci-dessus, de g-à-d : Françoise Arnoult et Henri Verneuil félicitent Tino Rossi après son triomphe à l’Alhambra.

Photographie Images de Paris – 8 février 1953 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus, de g-à-d : Tino Rossi en séance de dédicaces improvisée sur le perron de l’Alhambra, après le spectacle.

Photographie Images de Paris – 8 février 1953 – Coll. C. R-V.

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  • Le 26 février 1953, Tino Rossi est en gala à Nevers.
  • Le 27 février 1953, Tino Rossi est en gala à Bourges, au Grand Palais.
  • Le 5 mars 1953, Tino Rossi est en gala de bienfaisance à Clermont-Ferrand, au Cinéma Novelty.
  • Le 9 mars 1953, Tino Rossi est en gala à Angers, au Grand Théâtre.
  • À partir du 11 avril 1953, Tino Rossi est en tournée Super-Circus avec le Cirque Achille Zavatta, accompagné par Jacques Hélian et son orchestre, dont le regretté Jean Marco. (Direction artistique Jean-Jacques Vital).
    • La première soirée est placée sous le parrainage de Maurice Chevalier, présent en cette occasion à Saint-Denis.
    • C’est la première fois que l’on associe en France spectacle de cirque et gala musical.
    • La tournée va durer 5 mois (déduction faite de 2 mois de congés annuels).
    • Le 11 avril 1953 à Saint-Denis (futur 93)
    • Le 12 avril 1953 à Choisy-le-Roi (futur 94)
    • Le 13 avril 1953 à Corbeil-Essonnes (futur 91)
    • Le 14 avril 1953 à Rambouillet (futur 78)
    • Le 15 avril 1953 à Vernon (27)…
    • Retrouvez ici le programme de la tournée du Super-Circus d’Avril 1953 avec Tino Rossi (Coll. M. Alain Brochet)

Ci-dessus : Lilia Rossi, Tino Rossi et Denise Varène (chanteuse de la troupe de Jacques Hélian et son orchestre) au cours d’un repas pendant la tournée Super Circus.

Photographie X – Mai/Juin 1953 – Coll. C. R-V.

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  • Les 24, 25 et 26 avril 1954, se tient à Paris, Salle Pleyel, le Festival de la Chanson Italienne, radiodiffusé par la RTF. Tino Rossi y participe (sauf le 26 avril).

Ci-dessus : Tino Rossi et Luciano Tajoli, célèbre chanteur transalpin, dans un restaurant parisien, lors du Festival de la Chanson Italienne du 24 au 26 avril 1954.

Photographie Lazzari – Avril 1954 – Coll. C. R-V.

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  • Le 5 mai 1954, Tino Rossi participe, en vedette principale, au gala de bienfaisance des œuvres franciscaines donné à Paris, au Palais de Chaillot.
  • Du 13 au 15 juin 1954, Tino Rossi participe, avec plus de 50 autres vedettes confirmées, à la Kermesse aux Étoiles, à Paris, dans le jardin des Tuileries.
  • En été 1954, Tino Rossi est en tournée dans les villes d’eau du sud-est, sur la Côte-d’Azur et en Corse.
    • Le 27 juin 1954, Tino Rossi est en gala à Millau, accompagné de Raymond Legrand et son orchestre.
    • Mi-Juillet 1954, Tino Rossi rejoint son épouse et son fils qui sont déjà en Corse, et loge pour la première fois, dans sa nouvelle propriété en fin de construction, mais déjà habitable.
    • Le 20 août 1954, Tino Rossi est en gala à Bastia,
    • Le 22 août 1954, Tino Rossi est en gala à Morosaglia, et honore la mémoire de Pascal Paoli lors de la cérémonie, il interprétera le Salve Regina, en cette occasion.

Ci-dessus : la villa de Tino Rossi à Ajaccio – le Scudo – occupée pour son premier été.

Photographies X – Juillet 1954 – Coll. C. R-V.

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  • De début Septembre à fin Novembre 1954, Tino Rossi reprend les tours de chant avec le Cirque Achille Zavatta en France, accompagné par Pierre Spiers et son orchestre. (Direction artistique Jean-Jacques Vital).
  • Le 8 septembre 1954, Tino Rossi est en gala à Caudry, accompagné par Pierre Spiers et son orchestre.

Ci-dessus : Tino Rossi à l’issue du gala à Caudry, en pleine conversation avec René Cokaïko, membre belge du Club Tino Rossi.

Photographie X – 8 septembre 1954 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi à Caudry, avant le début de son tour de chant, vient prendre la température du public sous le chapiteau.

Photographie X – 8 septembre 1954 – Coll. C. R-V.

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Ci-dessus : Tino Rossi, à la porte de sa loge (une roulotte du Cirque Zavatta), en discussion avec Achille Zavatta, avant le début du spectacle à Caudry.

Photographie X – 8 septembre 1954 – Coll. C. R-V.

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  • Le 22 décembre 1954, Tino Rossi est présent pour assister l’écrivaine Mag Bodard, pour son livre L’Indochine, c’est aussi comme ça, dans les salons Ricard, au 32, avenue de l’Opéra.

Suite de la biographie de M. Tino Rossi en cliquant sur le lien ci-dessous :

Tino Rossi – Biographie 4 – Suite.

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