Discographie 78 tours – Tino Rossi
(partie 1)
- L’ensemble des 78 tours édités pour Tino Rossi dès 1932 constitue l’unique moyen de s’approcher au plus près de la voix originelle de l’artiste dès le début de sa carrière.
- Pour y parvenir, il s’agit de retrouver ces disques à l’état strictement neuf, pressés avec une matrice de qualité (non cyclique, non oxydée et non usée par un excès de pressages), avec une pâte de qualité, et les lire avec une platine électronique et une tête de lecture de qualité, sur une chaîne de haute fidélité ; ce qui n’est pas une mince affaire.
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Ci-dessus : cartoline officielle grand format des Disques Columbia
Photographie Harcourt – 1938 – Coll. C. R-V.
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Ci-dessus : Picture-Disc double face 78 tours / 25cm, à l’effigie de Tino Rossi.
- Pressé par l’usine Pathé-Frères de Chatou, probablement en unique exemplaire, pour une commande spéciale : en effet, la voix de Tino Rossi n’est pas gravée sur le disque !
- Face A : OLA 5664-1 – M3 121.369. Mado Robin interprète Manon Lescaut : Couplets de la Bourbonnaise « l’Éclat de rire » (prise inédite, hors commerce, seule la prise 2 ayant été commercialisée sur disque Gramophone DA-5030)
- Face B : CPT 7536-1 – M3 122.270. René Dorin interprète Les Gens (monologue édité sur disque Pathé PA2692)
Picture-disc pressé en 1950 – Coll. C. R-V.
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État de la technique discographique en 1932
- Lorsque Tino Rossi débute sa carrière discographique, le disque 78 tours a remplacé depuis une vingtaine d’années le rouleau, au bénéfice de la qualité.
- Les enregistrements directs, sans microphone, en acoustique pur sur un flanc de cire en rotation sont déjà remplacés par l’enregistrement direct via microphone et amplification électrique directe, sur un flanc de cire en rotation. Il s’agit de la technique dite de l’enregistrement électrique direct, de bonne qualité.
- Les 78 tours commercialisés issus de ces enregistrements sont de type double face, chaque face étant pourvue d’un sillon, et le sillon commence au bord du disque, mais ces disques ne sont alors pas pourvus de pré-sillons. Cela signifie que sur le bord de chaque face, les disques sont strictement lisses, et la tête de lecture n’est pas entraînée vers le début de l’enregistrement. Cette technique était nécessaire pour pré-user pendant quelques tours les aiguilles d’acier des anciens phonographes mécaniques à manivelle (dont je déconseille l’utilisation sauf si vous décidez de sacrifier les disques), avant de commencer toute lecture, afin de préserver au mieux le sillon de l’enregistrement. Chez Columbia, l’absence de pré-sillons au bord des disques 78 tours va perdurer jusqu’en Septembre 1936.
- Les microphones alors utilisés, bien que de haute qualité en studio, sont du type à charbons, de telle sorte qu’ils ne reproduisent pas tout à fait la voix enregistrée de manière totalement neutre. Elle manque légèrement de relief, et l’on peut entendre, à l’ouïe fine, un son très légèrement nasillard. En France, chez Columbia, ces microphones à charbons seront utilisés jusques en 1933 inclus.
- Les disques à aiguilles de 25cm de diamètre pressés par l’usine Pathé-Frères à Chatou sont pourvus de deux étiquettes de 76 mm de diamètre de 1929 jusques au mois de Juin 1933.
- En France, la société Parlophone fait presser ses disques par les usines Pathé-Frères, par un accord de sous-traitance.
- Les Usines Pathé-Frère, sises à Chatou (actuelles Yvelines), pressent alors des 78 tours selon la technique dite du « Sandwich » : un substrat de cire de basse qualité recouvert sur chaque face d’une fine couche de carton, puis, par dessus, d’une fine couche de cire de haute qualité (moulue ultra finement) sur chaque face du disque. Un disque produit chez Pathé est donc un ensemble feuilleté de 5 couches différentes empilées et pressées à chaud à l’aide d’une presse d’une centaine de tonnes. Ainsi, la société Pathé-Frères parvient-elle à produire des disques à moindre coût en n’utilisant qu’un minimum de matières nobles, par l’effet d’économie d’échelle, grâce à de gros tirages.
- La technique utilisée par Pathé-Frères, jusqu’à la fin de la fabrication des 78 tours en France, se situe à l’opposé de la technique utilisée par la société Marconi en Grande-Bretagne, où l’on utilise outre-manche la technique dite du « Solid-Back », qui consiste à presser un disque en un seul constituant massif : un substrat de qualité moyenne. Le disque « massif » ainsi obtenu présente une restitution sonore intrinsèque de qualité inférieure à un disque pressé selon la technique du Sandwich, mais revient moins cher à presser pour de petits tirages. En revanche, la technique du Sandwich redevient alors plus rentable car moins coûteuse pour les gros tirages, par l’économie d’échelle de matières nobles…
- Il faut savoir que les disques 78 tours pressés en Grande-Bretagne selon la technique du Solid-Back sont affublés d’une friture massive dont les disques pressés en France selon la technique du Sandwich sont heureusement dépourvus (à l’exception de défauts manifestes de fabrication).
- Il est à noter qu’en France, des petits labels pressaient de petits tirages de disques bon-marché, selon le procédé le moins coûteux pour eux : la technique du Solid-Back. Mais Tino Rossi eut cette chance de n’enregistrer dès le départ que sur des labels majeurs (Parlophone, Columbia, Pathé), ce qui lui évitera de voir son œuvre être dégradée par l’usage de procédés de pressage économiques…
FRANCE – PARLOPHONE (Pressage standard) Ⓢ
- 1 référence parmi le label Parlophone.
Le seul disque 78 tours de Tino Rossi édité sous le label des Disques Parlophone, de toute la carrière de Tino Rossi : son premier disque.
- Enregistré le 1er décembre 1932, la commercialisation du disque mythique débute en Mars 1933.
- Entre-temps, en Juin 1933, Tino Rossi, ayant enregistré ce disque « en one-shot », sans aucun engagement réciproque contractualisé, signe chez les Disques Columbia, ayant rencontré à Paris leur Directeur Artistique – Jean Bérard… Comme le dira Tino en 1982 : « j’avais immédiatement bien senti ce type ».
- En tout et pour tout, l’exploitation de ce disque sous le label des Disques Parlophone durera 3 ans, jusques en Mai 1936 inclus.
- Puis, à la faveur de l’absorption des Disques Parlophone en France par les Disques Columbia, les deux titres seront transférés sur Disques Columbia dès le mois de Juin 1936 sous une nouvelle référence.
- Il est à noter qu’il s’agit présentement du premier disque enregistré en langue corse, dans le monde.
Ci-dessus : unique portrait promotionnel avec Tino Rossi à être utilisé dans les Suppléments des Disques Parlophone.
Photographie Brouchican (Aix-en-Pce) – 1932 – Coll. C. R-V.
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85486 (1933/03)
- O Ciuciarella [138939.2]
- Nini Nanna [138940.2]
Type 1 sorti de Mars 1933 à Juin 1933.
État de la technique discographique en 1933
- À partir du mois de Juillet 1933, les disques à aiguilles pressés par l’usine Pathé-Frères à Chatou sont désormais pourvus de deux étiquettes réduites à 69 mm de diamètre, et ce jusqu’en Décembre 1956, date de la fin de fabrication des 78 tours en France par Pathé-Marconi. Ceci permet de gagner quelques secondes finales et d’économiser du papier.
85486 (1933/07)
- O Ciuciarella [138939.2]
- Nini Nanna [138940.2]
Type 2 sorti dès Juillet 1933.
85486 (1933 ?)
- O Ciuciarella [138939.2]
- Ninni Nanna [138940.2]
Type 3 variété sur 2ème titre.
- Il s’agit de cet exemplaire (type 3) de notre collection, assez spécial, de disque Parlophone qui a été photographié en 1977 et abondamment utilisé dans tous les ouvrages parus entre 1978 et 1983, ainsi que dans le Coffret Intégrale 13 disques vol. 1.
- Le type 3 n’est pas représentatif de la production de masse de ce disque ; le type 2 étant de loin le plus courant.
Ci-dessus : extrait du Supplément Parlophone de Mars 1933 signalant la commercialisation du 1er 78 tours enregistré par Tino Rossi.
- À noter la variante orthographique sur le titre Ninni-Nanna.
- À noter la faute sur le titre écrit O Cinciarella. (corrigée sur le catalogue de rappel édité en Juin 1933).
(Coll. C. R-V.)
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Ci-dessus : extrait du Rappel aux suppléments Parlophone de Juin 1933 dans la rubrique régionaliste.
(Coll. C. R-V.)
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FRANCE – COLUMBIA (& Union Française)
Ci-dessus : pochette 78 Tours standard des Disques Columbia en vigueur à partir de Juillet 1933.
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Étiquette NOIRE. (Pressage standard) Ⓢ – Série DF
- 104 références parmi la série DF concernent Tino Rossi.
Le série DF des Disques Columbia constitue la série standard des disques édités par cette société en France.
- Cette série est utilisée pour éditer la chanson française moderne, à la mode.
- Ainsi, à partir du mois d’Octobre 1933, Tino Rossi sera commercialisé, sauf exceptions, sous cette série, et ce pour les titres enregistrés jusques en 1942 inclus.
- Tino Rossi enregistrera 104 disques dans la série DF.
- Tout d’abord, Tino Rossi est testé par Columbia avec des chansons corses dès 1933 accompagné par le trio de guitares Agostini…
Ci-contre : extrait du supplément des Disques Columbia n°80 d’Octobre 1933, annonçant la commercialisation des disques DF1296 et DF1297 (Coll. C. R-V.)
- Les deux premiers disques enregistrés par Tino Rossi chez Columbia
DF 1296 (1933/10)
- Berceuse [CL4418.1]
- A Rustaglia [CL4420.1]
DF 1297 (1933/10)
- Ajacciu bellu [CL4419.1]
- Canzona di u cucu [CL4421.1]
- Tino Rossi est pris en main par la firme et confié aux chefs d’orchestre de musique latino Auguste-Jean Pesenti et Orlando cette même année 1933 pour enregistrer des refrains chantés.
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Ci-contre : extrait du supplément des Disques Columbia n°81 de Novembre 1933, annonçant la commercialisation du disque DF1333 (Coll. C. R-V.)
DF 1333 (1933/11)
- Sanguinari [CL4471.3]
- T’aimer [CL4474.3] (Refrain chanté)
- Tino Rossi est rapidement, dès le 3 novembre 1933, confié au chef d’orchestre expérimenté Jean Jacquin, aux arrangements typiquement français, qui correspondent à la musique et aux mélodies telles qu’elles étaient jouées de 1880 jusqu’aux années 1920, c’est à dire des enregistrements musicaux mélodieux voire suaves…
Ci-contre : extrait du supplément des Disques Columbia n°82 de Décembre 1933 annonçant la commercialisation du disque DF1338 (Coll. C. R-V.)
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- Première apparition du visage de Tino Rossi dans un supplément Columbia.
Ci-dessus : premier portrait promotionnel avec Tino Rossi à être utilisé dans les Suppléments des Disques Columbia.
Photographie Arnal – Décembre 1933 – Coll. C. R-V.
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DF 1338 (1933/12)
- Tango de Marilou [CL4521.3]
- Viens aimer [CL4522.1]
Ci-contre : extrait du supplément des Disques Columbia n°82 de Décembre 1933 annonçant la commercialisation du disque DF1349 (Coll. C. R-V.)
DF 1349 (1933/12)
- Vous, qu’avez-vous fait de mon amour ? [CL4535.1] (de la revue du Casino de Paris 1933-1934) (Refrain chanté)
- La Viruta [CL4536.2](Instrumental orchestre Orlando)
Ci-contre : extrait du supplément des Disques Columbia n°84 de Février 1934 annonçant la commercialisation du disque DF1389 (Coll. C. R-V.)
DF 1389 (1934/02)
- Obsession [CL4559.1] (Refrain chanté)
- Demain [CL4560.1] (Refrain chanté)
État de la technique discographique en 1934
- À partir de Janvier 1934, les microphones à charbons sont remplacés, chez Columbia, par les nouveaux microphones à ruban venus des USA. Ces microphones ont la qualité de capter un son très naturel, avec une meilleure sensibilité aux nuances, le tout avec une excellente musicalité, et une grande profondeur des voix. C’est la fin des défauts d’écoute légèrement nasillards des enregistrements antérieurs.
- Tino Rossi aura donc l’avantage de bénéficier très tôt en France de ce progrès, dès le début de sa deuxième année de carrière discographique.
Ci-contre : Supplément des Disques Columbia n°85 de Mars 1934, annonçant la commercialisation du disque DF1416 (Coll. C. R-V.)
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DF 1416 (1934/03)
- C’est toi toujours (titre originel provisoire jusqu’en avril 1934) [CL4646.1]
- J’ai rêvé d’une fleur [CL4648.1] (de l’opérette « Au pays du soleil »)
DF 1416 (1934/05)
- Loin de moi [CL4646.1]
- J’ai rêvé d’une fleur [CL4648.1] (de l’opérette « Au pays du soleil »)
Ci-contre : extrait du supplément des Disques Columbia n°87 de Mai 1934 annonçant la commercialisation du disque DF1417 (Coll. C. R-V.)
DF 1417 (1934/05)
- Pourquoi ces larmes ? [CL4647.1]
- Pourquoi seriez-vous si jolie ? [CL4649.1]
Ci-contre : extrait du supplément des Disques Columbia n°86 d’Avril 1934 annonçant la commercialisation des disques DF1435 et DF1443 (Coll. C. R-V.)
DF 1435 (1934/04)
- Finestre [CL4703.1]
- Parla mi d’amore Mariu [CL4704.1]
DF 1443 (1934/04)
- Veni d’oousi [CL4660.1]
- Magali, ma bien aimée [CL4659.1] (par autre interprète : Adrien Legros)
Ci-contre : extrait du supplément des Disques Columbia n°88 de Juin 1934 annonçant la commercialisation du disque DF1453 (Coll. C. R-V.)
DF 1453 (1934/06)
- Rien… [CL4701.1]
- Un soir… pas davantage [CL4702.1]
- À partir du 11 avril 1934, Tino Rossi est rapidement confié au chef d’orchestre Pierre Chagnon, pour des enregistrements nettement plus rythmés, en phase avec l’époque et les modes imposées par les cabarets et les night-clubs de jadis.
- Mais concernant l’enregistrement de chansons mélodieuses et de certains tangos, il est dans le même temps fait appel à Marcel Cariven, chef d’orchestre de solide formation classique, avec qui il enregistrera d’ailleurs la majorité de ses titres entre 1935 et 1939.
Ci-contre : extrait du supplément des Disques Columbia n°87 de Mai 1934 annonçant la commercialisation du disque DF1488 (Coll. C. R-V.)
DF 1488 (1934/05)
- Près de la cascade [CL4803.2] (du film « Prologues »)
- Valse de l’ombre [CL4804.2] (du film « Les chercheuses d’or »)
Ci-contre : extrait du supplément des Disques Columbia n°90 de Septembre 1934 annonçant la commercialisation du disque DF1507 (Coll. C. R-V.)
DF 1507 (1934/09)
- Un tango pleure [CL4797.1] (Refrain chanté)
- Une fête à Versailles [CL4796.1] (Instrumental orchestre Orlando)
Ci-contre : extrait du supplément des Disques Columbia n°89 de Juillet 1934 annonçant la commercialisation du disque DF1508 (Coll. C. R-V.)
DF 1508 (1934/07)
- Apprenez-moi des mots d’amour [CL4799.1] (Refrain chanté)
- Los desterrados [CL4798.1] (Instrumental orchestre Orlando)
DF 1528 (1935/01)
- Descends sur ma gondole [CL4833.1] (du film « Casanova ») –
- Tu souris [CL4834.1]
Ci-contre : extrait du supplément des Disques Columbia n°89 de Juillet 1934 annonçant la commercialisation du disque DF1538 (Coll. C. R-V.)
DF 1538 (1934/07)
- Honey Moon Hotel [CL4831.1]
- Shangaï Lil [CL4899.1] (2 titres du film « Prologues »)
Ci-contre : extrait du supplément des Disques Columbia n°90 de Septembre 1934 annonçant la commercialisation des disques DF1541 et DF1552 (Coll. C. R-V.)
DF 1541 (1934/09)
- Ne t’en va pas (du film « Wonder Bar ») [CL4898.1]
- Du fond du cœur [CL4946.1] (du film « La 5ème empreinte »)
DF 1552 (1934/09)
- Vous qu’avez-vous fait de mon amour ? [CL4948.3] (nouvel enr. de la revue du Casino de Paris 1933-1934)
- Pourquoi quand je te dis : je t’aime [CL4949.1]
Ci-contre : extrait du supplément des Disques Columbia n°91 d’Octobre 1934 annonçant la commercialisation du disque DF1564 (Coll. C. R-V.)
DF 1564 (1934/10)
- C’était un musicien [CL4947.1] (du film « C’était un musicien »)
- L’amour est une étoile [CL4986.1] (de l’opérette « Trois de la marine »)
- Première collaboration entre les deux hommes à titre d’essai, avec une reprise tirée de l’opérette Un de la Canebière composée par Vincent Scotto, avec la chanson l’Amour est une Étoile.
Ci-contre : extrait du supplément des Disques Columbia n°92 de Novembre 1934 annonçant la commercialisation des disques DF1605 et DF1606 (Coll. C. R-V.)
DF 1605 (1934/11)
- Ô Corse, île d’amour [CL5021.1]
- Vieni… vieni… [CL5024.1] (2 titres de la revue du Casino de Paris « Parade de France »)
DF 1606 (1934/11)
- Vivons la vie, vivons l’amour [CL5022.2]
- Un baiser de femme sous un ciel de feu [CL5038.1] (2 titres de la revue du Casino de Paris « Parade de France »)
Ci-contre : extrait du supplément des Disques Columbia n°93 de Décembre 1934 annonçant la commercialisation des disques DF1610 et DF1614 (Coll. C. R-V.)
DF 1610 (1934/12)
- Si je n’écoutais que mon cœur [CL5023.1] (du film « Nous ne sommes plus des enfants »)
- C’est ton amour [CL5039.1] (de la revue du Casino de Paris « Parade de France »)
DF 1614 (1934/12)
- Le chaland qui passe [CL5069.1]
- C’est à Capri [CL5070.1]
DF 1622 (1935/01)
- Les nuits moscovites [CL5068.1]
- On n’aime qu’une fois [CL5093.1] (2 titres du film « Les nuits moscovites »)
Ci-contre : extrait du supplément des Disques Columbia n°98 d’Avril 1935 annonçant la commercialisation des disques DF1625 et DF1716 (Coll. C. R-V.)
DF 1625 (1935/05)
- Tout près de toi [CL5091.1]
- Tout mon cœur [CL5092.1]